[Couplet 1:Ieuth]
Eh merde putain c'est lourd! C'est déjà l'heure de se lever
Pas envie de me laver, larver encore un quart d'heure
Or il se fait tard, pars car le car t'attendra pas
Pas à pas, je descends dans l'antre de la ville, hennissent
Les klaxons et les pneus crissent
La foule s'engouffre dans les couloirs du transport sous-terrain
Putain le stress m'oppresse, faut que je trouve du taff vite aif
Et la papera**e s'enta**e, ça me traca**e toutes ces dettes
20 ans le plus bel âge c'est sûr mais pour tout voir en noir
La journée débute à peine que je rêve d'être à ce soir
Pour me retrouver enfin tout seul loin de la réalité
Ne pas parler, ne pas penser à la prochaine journée
Moi jeune et joli, non irritable et vilain
Véritable indécrottable tel un Villepin
Grillé t'es Ieuth? T'as des soucis c'est ça?
Allez souris et puis suis-nous! Tu verras c'est sympa!
Ok c'est bon sur ce : salut bande de salauds c'est saoulant
Incessamment sous peu, possible que je devienne violent
Ça me pousse au vice et je m'enferme dans une logique perverse
Ça fait des jours que je vis la nuit, pris dans l'engrenage de la vilénie
[Couplet 2 : Moïse]
Aujourd'hui je n'aime personne, ni les vieux ni les jeunes
Ni les hommes ni les femmes ni les bonnes, ni les cheums
Je suis vilain putain, ça me fait pas plus plaisir qu'à toi
J'ai pas voulu cet état de fait mais je l'ai ressenti des tas de fois
Éclate-toi, pendant que je rumine une tonne de pensées sombres
Prie pour que ça s'estompe, donne-moi une estampe
Si ça me calme, c'est clair, que je manque d'horizon zen
Je suis vilain mec, et à ça il n'y a aucune raison saine
Pas de mise en scène, ma vilénie est essentielle
C'est l'essence même, et je m'en bats les couilles que les gens
M'aiment, et tu sais quoi ? Ce méchant thème à fait ma légende
À croire que c'est alléchant, peut-être simplement que mon style est chan-mé
Pas mal d'années pa**ées, jamais manqué de rien
Mais jamais réussi non plus à me sentir vraiment bien
Alors y aura toujours ce truc au fond de mes yeux
Le cri d'un gosse qui plaide sans y croire pour un monde meilleur
[Refrain]
T'es vilain, tu files un mauvais coton
T'es toujours l'autre, celui qui envie la vie que vit l'un
T'es vilain, tu dévoiles tes mauvais côtés
Mais comment t'en vouloir après tout c'est humain
But sadness doesn't really mean wickedness
But sadness doesn't really mean sadness
[Couplet 3 : Jubos]
J'en ai marre de m'astiquer l'asticot, de mastiquer
Les mêmes pensées tristes, je voudrais plastiquer
Ces putains de barrières qui m'empêchent d'avancer
Équilibriste de ma vie toujours en train de me balancer
Boule de nerf quand mes rêves se sentent à l'étroit
Régulièrement c'est la guerre entre moi et moi
Ma main prend le stylo ma tête refuse de la guider
Ne veut pas se vider, lui fait le coup de la panne d'idées
Spontané, jusqu'au manque de diplomatie
Vénèr comme si je devais kiffer Enrico Macias
Merci pour cette journée de merde, qu'est-ce tu veux qu'j'te souris
C'est con mais j'ai même plus envie de crier monde pourri
Range tes « hourras » et tes « c'est pas si grave »
Aujourd'hui ma légèreté a décidé de se mettre en grève
Comme un lion en cage, de son absence l'esclave
A attendre qu'elle revienne, que la vilénie signe la trêve
[Couplet 3: Greg le Shakal]
Ici-bas, je me sens bouh ! vilain, pas beau, vil et bas
Tant le monde est laid, tant l'immonde est là
Tant et tant la vilénie envahie les villes haine et vice y pullulent à l'envie
Alors, Je bave un lyric poisseux
Expulse en son doutes et angoisse
Euphémisme que pessimisme et réalisme
Que c'est triste, cet individualisme
Combien de vies volées pour toujours plus de bénéfices
L'argent n'a pas d'odeur, parle à mon cul l'argent pue
Tout le monde veut les Nikes que fabriquent ces enfants noichs
Le Macdo trait d'union entre new-yorkais et malgache
A coup sûr, l'homme est un cancer, une moisissure
Un ca**eur d'équilibre planétaire
Alors parfois je souhaite que toutes les couilles soient stériles
Qu'on finisse tous sans descendance c'est sénile
La condescendance n'est pas mon style, hostile
Shakal, acide, pousse l'humanité au suicide
Tant ici-bas, je nous sens bouh !
Vilains, pas beaux, vils et bas, vils et bas, vils et bas
[Refrain]