Je suis une âme piégée dans une cage de chair
Je suis un souffle piégé au fond d'un lac qui stagne
Je suis les larmes versées face aux bornes des autres
Je suis colère ardente quand ils rient sans essayer de comprendre
Piégé par la matière, la substance se délite
Mon corps est un putain de cercueil
Esprit immuable, poussé à la vanité
Une fois crevé, serais-je libre ?
Étrange caprice que d'attendre son heure
pour disparaître et renaître, libre
Piégé et conscient de l'être, il n'y a rien de pire !