C'est pas l'heure de m'en aller, le moment d'y pa**er, encore
C'est pas l'heure de déranger les archanges et les saints, les morts
Dans les yeux des poupées, je vois tes yeux
Devant la pente, je ne vois qu'un creux
Hier encore, tu fredonnais "Encore"
Dans quelques rêves, quelques songes ivres morts
Non, ne dis rien, mon amour, reviens juste au matin
T'immiscer et félin sous les draps chauds de mon corps
Qui cherchera ta main, dehors, il fera mauve
Et ces éléphants roses reprendront leur chemin
C'est pas l'heure de s'envoler, pas l'heure de s'immoler, encore
Ai-je tort d'y croire un peu avant que l'on soit vieux ou morts ?
Des zombies séquestrés sur des prie-dieu
Sourient, sourient à qui mieux mieux
Hier encore, tu fredonnais "Encore"
Dans quelques rêves, quelques songes ivres morts
Non, ne dis rien, mon amour, reviens juste au matin
T'immiscer et félin sous les draps chauds de mon corps
Qui cherchera ta main, dehors, il fera mauve
Et ces éléphants roses reprendront leur chemin
On leur dira merci, ils nous diront "De rien, de rien"
Quelque part, le 15 septembre, je t'écris de chez Fred
Où je bois autant que je peux, je vois très peu d'amis
D'ailleurs, j'en ai très peu
Je te signale, à propos, que la commode dans l'entrée
N'est pas noire, non, elle est bleue
Pour les détails formels on verra ça, dès qu'on peut
Je te demande un dernier service, au pa**age
Ne m'écris pas, non, c'est mieux
P.S. je crois que ma sœur ne prend jamais les transports en commun
On reste, Dieu merci, à la merci d'un jeudi noir
D'une soudaine avarie, d'une avanie, d'un avatar
Ne reste pas ici, il commence à se faire bien tard
Quelle aventure, quelle aventure !
La superbe, la superbe, la superbe