Distorsion de realite Assis devant l'epigramme ou germent les visions de barbeles Pilonnant tes ardeurs Je souille les bancs miteux ou jadis tu abusais De ta grace insolente, de feu ecarlate de tes joues, Sure le sentier ou hurlent les souffles, je traine... Tes absences me mutilent, ta candeur m'anime Mes desirs feconds sont si pesants Eradique ce peril barbare, qu'il cesse Tel un parasite imposteur, je m'eternise Afin de plonger et me desalterer Dans un creux d'epiderme soyeux aux relents subtils Les charmeurs de serpents Quand viendra le solstice je deviendrai ton maitre Dans le penombre des brumes, le chaos des tenebres J'enroulerai ton corps dans un cocon de soie
Je fuirai la rumeur, etoufferai l'echo Il n'y aura que la peur Sur les traces de lutte, d'autres cellules jailliront Les larmes brulantes rampant sur mon visage Les morsures du cerbere Que l'embryon meure Dans cet enclos de ville morne Ou jaillissent les fleurs fecondes Le vent m'interpelle, me guide et me soumet a toi, pauvre larve La ou tu echoues, je m'eleve de discordance Je me fonds dans les pores Pietinant les rudesses Les moiteurs acides temoignent, Trahissent tes pulsions La lueur monochrome de ton regard trouble Mutille mon pardon, attise le cerbere Conjure le sang qui enivrera le gout de ta trahison L'arrivee du gardien sur le trone