7500 Beni Luz', La Trilogique... [Couplet] J'ai commencé a faire du rap parce que j'avais des choses à dire Quatre ans plus tard on en est là, la même rage qui anime ma rime J'ai traversé des tempêtes, survécu à des coups d'foudre J'ai touché l'fond en fait, lorsque la vie m'filait des coups d'coude J'ai rien demandé a personne, vu que l'enfer c'est les autres Hé man j'me suis fait tout seul et j'ai grandi grâce a mes fautes Loin d'être irréprochable, j'sais que du mal j'en ai fait En effet le pire c'est qu'mon avenir, en paiera les frais Et j'vois que c'est d'pire en pire chaque jour Même si réussir j'ferai tout pour J'finirai jeune, au fond de mon trou Alcool et bédo c'est nos vies sale fou Et j'voulais pas ça, mais l'amour m'a dit basta, les trahisons Les coups bas, m'laissent un goût salé comme mes pastas J'voulais qu'on s'aime, mais mon coeur a juste saigné J'ai semé la merde dans ma vie, et c'est la peine que j'ai récolté En plein naufrage, j'aime plus l'école, j'préfère rapper des seizes Sur le fil du rasoir, comme une ado et un test de grossesse J'ai peur qu'mon univers s'écroule Vu que je m'enfume, ma mère étouffe Avant j'rentrais faire mes devoirs Maintenant j'veux faire bouger des foules
On a grandi, certains ont pris un chemin obscur J'connais des gars qui vendraient leurs baskets Pour quelques joints d'verdure J'suis conscient d'nos défauts j'te jure que j'ai essayé d'changer Mais ça n'a servi a rien vu que j'ai perdu celle qui comptait J'me pose tellement d'questions S'il y a un dieu pourquoi il m'laisse Etre tombé amoureux c'est ma plus grande erreur d'jeunesse A fleur de peau, j'ferais tout pour ma Trilogique Youssef, Samir, si demain j'pars, zinc, je mourrai fier de mon équipe Et si mes textes se ressemblent C'est parce que j'fais que parler d'ma vie Le temps pa**e si vite, me bousille Et dans mon verre pas d'eau bénite Dans quelques années, peut-être qu'on sera devenu des épaves Le cul posé devant un comptoir, on pourra dire qu'on a perdu la foi J'combats avec fierté, mais maintenant Trop d'problèmes m'a**aillent Un peu comme si j'me retrouvais seul Face a 10 000 guerriers Maasaï J'ai chanté ma peine dans une cabine, comme dans la rue Je m'en rappellerai qu'avec mes frères J'rappaisdu temps en buvant des cruches Marre de faire la gueule, j'veux retrouver le sourire Comme quand j'fais une blague a Guilbert et qu'ce con en rit