Recherchant l'acmé de mon être esseulé En l'Eden infernal Où des cohortes d'esclaves aux funestes superstitions Cherchent l'ici dans l'au-delà Des créatures belliqueuses transcendées Par de divines illusions vocifèrent des litanies macabres Des hymnes à la souffrance Opposées aux hordes dont les voix hantées Ne cessent d'abhorrer la voix symbolique Tous s'éradiquent dans un fléau de même nature Tous deux abjurent, aliènent, annihilent Prémices de l'avilissement de leurs âmes
Un temple diabolique surplombe une forêt D'échafauds sur lesquels brûlent ceux qui osent Eructer des blasphèmes sur l'idole impérissable Mais des troupes belliqueuses insultent, flagellent, embrasent A nouveau la maudite croix se renverse Sous l'oeil résigné du prêtre promis à d'infâmes sacrifices Les flambeaux immolent, les martyres se lamentent Le saint édifice est en ruine L'autel se consume doucement dans la nuit