Mornes étendues, froides contrées Sous le tumulte hivernal Le vent coupant hurle haut Contre les crêtes acérées Vers la grève où s'enfuit L'astre apaisant des pays de la mort Univers glacial de pluie, de brouillard
Malgré toute esquive La mort viendra Sans couleur, sans chaleur Les chairs se meurent doucement Sur les chemins de souffrance Vers le Youdig dont l'odeur Trahit l'humide profondeur