Il était une fois le barbouze quand arriva le début de la fin Dans le paysage plus rien ne bouge sauf une silhouette qui marche au loin J'suis égaré dans les méandres dans les eaux troubles de mon mental Autour de moi c'est marécages j'me traîne au milieu du Delta La sollitude extrême ressentie comme un jour de canicule Esseulé au plus noir de la nuit pour réconfort mes seules paroles Pris à partie par mon double en prises de têtes interminables Je vais le buter ce Yakuza et l'enterrer au fond d'une cave Mes souvenirs de salopard mes remords de gentleman Mes désordres bipolaires et dans le miroir ma sale gueule Mon repos six pieds sous terre sans répit tant que je foule ce sol Mes repas une consternation partagée avec personne Je suis ce je suis ce je suis ce putain comment je suis seul Je suis celui là libre comme un jour d'sortie d'asile Dans mes yeux des lueurs aux aurores boréales Quelques pics ça et là sur l'encephalogramme Penser à des douceurs pour faire relâcher la pression Une poupée en chocolat entre les draps froissés Mes caresses sur son cul ma main entre ses cuisses La vue de ses fesses sous mes yeux délicieuse comme un espresso Se souvenir de recettes d'cuisine Napolitaine La revoir prendre des poses souriant dans sa lingerie fine Les deux mains sur les hanches dans des postures lascives Et dans mon crâne plus ça va plus ça bug et moins ya de mémoire vive C'est l'individualisme qui a exterminé l'espèce
Et je suis le dernier enfin on est deux dans ma tête Dans ce delta J'avance sans cesse et ce con dira jamais stop Le beretta à la ceinture mon alter ego fume une clope Bordel je vendrais ma mère pour une bouteille de scotch Histoire que je me klaxonne la gueule tuer la nostalgie Mettre tout ça entre parenthèses là au moins pendant quelques heures et Finir par briser la teille d'un coup sur la tête du yakuza Penser à rien un bord de mer du vent des vagues, les même histoires En différents chapitres reviennent à la mémoire Je lui ai ca**é le cul en retour elle m'a brisé le coeur Je lui ai ca**é les pattes arrières elle a pris un marteau-piqueur Tout ça n'a aucun sens c'est bien ce que ça démontre Un peu d'amour ne m'aurait pas fait de mal ouais je le confesse Ma haine alimentée par l'amertume remonte Peu à peu de tapie dans le fond elle recommence à faire surface Pour faire face au trauma y aurait fallu plus de résilience La fin du monde pa**ée que reste t'il à part le silence Mon double est pas très causant lui quand il s'agit de meubler l'espace L'horizon à 360 le sentiment d'être dans l'impa**e [Je suis ce je suis ce je suis ce Putain comment je suis seul] La main de mon double à la ceinture j'ai vu le canon du beretta J'ai vu son oeil derrière l'canon et l'index presser la détente Voilà pour toi BARABARA à rigolé ce salopard Puis il a rallumé une clope et s'est mis à contempler l'soir