À l'intérieur ya une voix qu'j'arrive pas à faire taire Et rien que ça parle ça se la raconte et me joue des tours À l'extérieur c'est désolant j'entends que des appels au secours C'est pas la fin du monde c'est juste le début des emmerdes La frontière est devenue floue de plus en plus vague Entre l'état paranoïaque et l'état paranormal Tapi dans ces molécules de synthèse qu'on avale Emballées dans des gélules et des capsules spatiales Le jour devient de plus en plus long la nuit de plus en plus noire La nuit déteint sur le jour fini par durer 24 heures à croire Que j'ai fini par vivre à l'intérieur du cercle polaire Dans les coeurs il fait froid et je suis là solitaire Le Samouraï à jeté son armure et son attirail Sous mes yeux il s'est coupé lentement la dernière phalange M'a offert son auriculaire déposé dans un mouchoir Ce salopard m'a souri béat comme si il était aux anges Maintenant je sais que le monde a connu sa fin Mon double ne m'aurait pas trahi pour rien Laissé sans raison son sabre pour empoigner un beretta Le sang repandu sur le sable mais qu'est-ce qui te prend BARABARA Combien de fois je vais mourir et revivre à nouveau? Les ruines de l'ancien monde m'ont revu plusieurs fois En Égypte au Guatemala on allumait des feux en haut Des pyramides pour guider la venue des vaisseaux spatiaux Les survivants traversent le temps dans leurs troubles mentaux Dans la 2e moitié de leur vie la mémoire leur a fait défaut Ils ont réduit aux minimum le panel des émotions et Les sentiments sont exprimés dans des démonstrations Ils ne parlent plus qu'à eux même que quand ils sont seuls Les générations coupées en 4 pour qu'elles s'isolent
Les vieux soustraits de la vue des gens à l'abri dans des asiles Du coup les gens flippent à l'idée d'un jour devenir séniles Le Yakuza a commencé à partir en couille dans son coin Ce fils de pute portait des RayBan des chaussures noires et un trois pièces Il fumait des clopes jouait avec son briquet à la main Un sourire narquois agité par des tics de stress Maintenant c'est chacun pour soi Dieu pour ceux qui restent en vie Tout le monde rempli son chargeur et la mort est dans l'âme Les autres n'ont plus qu'à courir le plus vite possible J'ai vu les immeubles de Huambo tapissés d'impacts de balles Et quand y aura plus de balles ils se foutront le feu avec l'essence Quand y aura plus d'essence il restera les barres de fer Quand y aura plus de barres de fer ce sera des morceaux de planches Et quand y aura plus de planches il restera les pierres Les raisons d'l'extinction d'la dernière civilisation L'avoir a pris le pas sur l'être et l'être s'est fait avoir Y avait pas de remède au système même pas ces pauvres révolutions Tous les matins etaient les même ya jamais eu de grand soir L'être humain est indivisible les liens qui nous unissent Sont invisibles et fragiles avec patience je les tisse Mes fils relient des cellules les cellules se parlent entre elles Éparpillées sur le globe autour de moi dans les ruelles Les cellules créent des réseaux les réseaux font les mouvances Les mouvances forment des nébuleuses les nébuleuses s'fondent dans l'espace Et une fois dans l'espace on pa**e à un état de transe J'danse tout seul sur la ba**e du son quand s'altère ma conscience