J'aurais bien voulu pour pa**er le temps
Te serrer dans mes bras amicalement
Mais le temps qui pa**e n'est pas à tes yeux
Un argument apparemment suffisant
Alors je reste à ma place
Et tu restes à ta place
Mais quitte moi cet air suffisant
Alors tu restes à ta place
Et je reste à ma place
En attendant vivement le printemps
J'aurais bien voulu t'enlever en voyage
Une croisière de rêve au pays des mirages
J'ai cherché un paquebot et c'était la galère
Les rames étaient trop courtes
Pour atteindre le niveau d'la mer
Alors je reste à ma place
Et tu restes à ta place
Je ne voudrais pas avoir l'air suppliant
Mais si je reste à ma place
Quand tu restes à ta place
A l'automne on attendra le printemps
J'aurai bien voulu réagir virilement
Me jeter sur toi, t'arracher tous tes vêtements
J'ai su rester digne ou alors un peu niais
J'en bouffe encore ma casquette et j'ai du mal à digérer
Que je suis a**is face et pas à tes cotés
Qu'à tes cotés y'a plus de place et qu'je ne peux pas rester
Même si c'est juste en face c'est juste pas a**ez
C'est pas juste tout court et j'me sens comme condamné
J'aurais bien voulu avoir une pêche d'enfer
Te sourire sincèrement, te dire "Ouais, ça va super"
Mais j'ai du mal à mentir, surtout quand c'est pas vrai
J'ai l'ego dans les chaussettes et les goda**es sur le point de craquer
J'aurais bien voulu être un de ces gars
Qui ne craint ni la pluie, ni la nuit, ni le froid
Au menton carré, qui ne pleure jamais
Qui s'en va, qui s'en va sans regrets (bis)
J'aurais tant voulu qu'on en reste là
Tourner les talons, merci, ciao, basta
Mais j'ai le coeur en mousse et la tête en bois
Même si j'ai la frousse, ça ne m'empêchera pas
De traverser la brousse, de braver l'effroi
De tendre le pouce pour partir avec toi
Même la mort aux trousses ne m'arrêtera pas
Jusqu'à c'que tu m'ouvres la porte de tes bras
J'aurais bien voulu être un de ces gars
Qui ne craint ni la pluie, ni la nuit, ni le froid
Au menton carré, qui ne pleure jamais
Qui s'en va, qui s'en va sans regrets (bis)