Petit prince est mort de trop de solitude,
Voir brûler l'aurore un soir d'incertitude
Les volcans sont éteints aux rosiers des jardins,
Le sable éparpillé, les lampions fatigués
Ici la rivière est profonde éclaboussée de lueurs blondes
Et le courant qui me l'apporte me tend les bras m'ouvre ses portes
Dessine-moi un mouton,
Avec un coeur de lion,
Un champ de blé au printemps
Dessine-moi un enfant
Dessine-moi un mouton,
Avec un coeur de lion,
Un champ de blé au printemps
Dessine-moi un enfant
Il y a des mois de mai le long des jours mauvais,
Un pantin sans ficelle au clair des eaux cruelles
Des pierrots en dentelle que la nuit ensorcelle
Il y a comme un regret, sous le brouillard épais
Ici les nuits sont sans lumière endiamantées de larmes fières
Et le berger qui les emmène à des regards qui les enchaînent
Dessine-moi un mouton,
Avec un coeur de lion,
Un champ de blé au printemps
Dessine-moi un enfant
Dessine-moi un mouton,
Avec un coeur de lion,
Un champ de blé au printemps
Dessine-moi un enfant
Entre chien et loup j'attends un crépuscule en diamant
Dessine-moi un mouton, (dessine-moi un mouton)
Avec un coeur de lion, (avec un coeur de lion)
Un champ de blé au printemps (un champ de blé au printemps)
Dessine-moi un enfant (dessine-moi un enfant)
Dessine-moi un mouton, (dessine-moi un mouton)
Avec un coeur de lion, (avec un coeur de lion)
Un champ de blé au printemps (un champ de blé au printemps)
Dessine-moi un enfant (dessine-moi un enfant)
Dessine-moi un mouton, (dessine-moi un mouton)
(Avec un coeur de lion)
(Un champ de blé au printemps)
(Dessine-moi un enfant)
Dessine-moi un mouton…