(Armande Altaï /Jean-Marie Hareb)
C'est dans l'Orient-Express
En gare de Budapest
Qu'un homme félin se presse ,
Bondit d'un geste leste
Dans le train.
C'est un tzigane pervers,
Un air sauvage et digne.
Dans son manteau ouvert ,
Balancent ses hanches fines.
Sa vie est à moi
Sa vie est à moi
Non, elle ne doit pas m'échapper,
Non, je dois la posséder.
Non, je ne veux pas devenir fou.
J'ai besoin de la voir,
De mordre dans son cou.
C'est dans l'Orient-Express
Qu'une belle dame tcherkess
Fuyait, fuyait incognito,
Ses grands yeux pleins de pluie ,
Enfouie sous son manteau
En astrakan bleu nuit.
ZERHA , prends garde à toi,
ZERHA , tu es déjà perdue,
ZERHA, ne pense pas,
ZERHA , ne pense plus.
C'est dans l'Orient-Express
Qu'il trouva le wagon
De sa belle dame tcherkess .
Il murmura son nom
ZERHA.
Elle s'est retournée,
Allongée sur sa couche
Et tout a basculé
Quand il a pris sa bouche.
Ma vie est à moi,
Ma vie est à moi.
Non, il ne faut pas rester ici,
Non, partez, je vous en prie .
Non, je ne saurais plus qui je suis .
Je m'abandonnerais ,
Je donnerais ma vie.
ZERHA, prends garde à toi,
ZERHA, tu es déjà perdue,
ZERHA, ne pense pas,
ZERHA, ne pense plus.
ZERHA, prends garde à toi,
ZERHA, tu es déjà perdue,
ZERHA, ne pense pas,
ZERHA, ne pense plus.