Pâleur, orphique beauté, Garçon effeuillé sur ma couche, Nimbé de perversité, Un souffle innocent sur la bouche. Vautré dans les dentelles Ton corps évanoui Que le désir écartèle L'esclave endormi. Poissé de parfums et de vin Enroulé de guirlandes de fleurs, Offert au vent frais du matin, Gorgé de nerfs et de langueurs.
Vautré dans les dentelles Ton corps évanoui Que le désir écartèle L'esclave endormi. Flottant au souffle d'Eole, Gisant dans une tempête soumise, Que l'aile de l'aube bleue frôle, Ton flanc qu'un frisson frêle irise. Vautré dans les dentelles Ton corps évanoui Que le désir écartèle L'esclave endormi.