Savoir que l'ombre porte loin
Que chaque monde opportun s'agite autant que le vie supporte
On s'isole et puis vite tailler quand les jours gèlent
Éviter le poste et la case jusque là où les fous se taisent
Mes idéaux se percutent et les potes se font rares
Est-ce juste qu'une fois les masques tombés les histoires permutent ?
J'écrase cette clope, maîtresse de nos états
Dépendant d'un rien
Colosse de fer sous trop d'éclats
Nos proses s'amusent à percer les cœurs
Un leur verbal qui s'efforce à truquer les peurs
Nos causes sont d'or, ici nées comme il faut
Plaisent à qui voudra bien
Les rites aiguisés comme une faux
Se faire à l'idée des autres, espiègle
A l'idée des fautes, elle stresse, pavane, calibrée
On a la zic et les beats pour fumer la vie
A trois cents bornes du fric qui t'a plombé l'envie
Histoire de voir qui s'éteint, qui se perd
Qui tarde à voir l'écrin et qui se presse
Histoire d'ombres à l'affût dispersées dans les coins
Des histoires de figures qu'on éteint
Histoire de boire à la coupe, défier le mystère
Histoire d'alimenter les paranos de vie à distraire
Des ombres à l'affût dans les coins
Des histoires de figures qu'on éteint
J'ai pas de plan pour ça
Et taillé pour le soir
J'harmonise en scred textes et yeuz trop cramés pour voir
Que tout défile : Amour, Guerre, Paix
Et que tout s'évite dans ce monde habile aux dix mille mondes
Vrai ou pas ? Question d'avis, de partage
Où les chants diffèrent
Celui qui nait autre part
Taffe pour l'autre hémisphère
Dur de gober que ces finalités se méditent
Et que dans nos bulle la réalité se mérite
Histoire de voir qui s'éteint, qui se perd
Qui tarde à voir l'écrin et qui se presse
Histoire d'ombres à l'affût dispersées dans les coins
Des histoires de figures qu'on éteint
Histoire de boire à la coupe, défier le mystère
Histoire d'alimenter les paranos de vie à distraire
Des ombres à l'affût dans les coins
Des histoires de figures qu'on éteint