À toi qui m’écoutes, salut !
Dans une autre vie, t’étais mon ami…
Fier, entre toi et la ma**e
J’t’aurais sauvé du feu, des conna**es et des tsunamis…
Tu m’aurais appelé frangin.
Je t’aurais appelé en larmes, parfois
Pour que tu m’écoutes, en vain…
Voir rouiller les rouages dans ma tête, en nage, et perdre la foi
En l’avenir, en l’humain…
Lentement fermer la main…
Les poings serrés, qu’est c’qu’on serait si t’étais là demain ?
Si t’étais là pour moi.
Pour me voir disparaitre.
Heureus’ment t’es pas là
J’ai personne à blesser, rien à perdre
J’vais crever, crever, crever tout seul
Et j’en ai rien à foutre
J’ai foulé, défoulé, r’foulé sous ma gueule
J’suis noyé dans la soute
J’ai pas mal, j’ai pas peur
Et tu sais quoi, toi qui m’écoutes
Au loin de moi, quand je t’écoeure
Toi, tu me dégoûtes
J’vais couler couler couler couler
Maman s’en r’mettra pas
J’me suis saoulé saoulé saoulé saoulé
Papa me r’garde pas
Mais j’ai pas mal, j’ai pas peur
Et tu sais quoi, toi qui m’écoutes
Au loin de moi, quand je t’écoeure
Toi, tu me dégoûtes
J’connais pas ta vie, j’m’en fous.
Tout c’que j’sais c’est qu’j’tuerais pour toi.
J’les allumerais, j’arroserais, crois moi…
J’te f’rai un tapis rouge…
Avance tout droit mon frère
Mais me laisse pas derrière, non…
Sans toi, tout est mort, le temps est froid,
Non, y’a plus rien qui bouge…
On s’racontera nos malheurs et on fera semblant d’se comprendre.
Y’aura tout un monde à prendre.
Sur l’drapeau, nos deux corps dressés sur l’univers.
J’vois ton sourire dans mon verre.
T’es pas là pour moi.
Pour me voir disparaitre.
Heureus’ment qu’t’es pas là
J’ai personne à blesser, rien à perdre et…
J’vais crever, crever, crever tout seul
Et j’en ai rien à foutre
J’ai foulé, défoulé, r’foulé sous ma gueule
J’suis noyé dans la soute
J’ai pas mal, j’ai pas peur
Et tu sais quoi, toi qui m’écoutes
Au loin de moi, quand je t’écoeure
Toi, tu me dégoûtes
J’vais couler couler couler couler
Maman s’en r’mettra pas
J’me suis saoulé saoulé saoulé saoulé
Papa me r’garde pas
Mais j’ai pas mal, j’ai pas peur
Et tu sais quoi, toi qui m’écoutes
Au loin de moi, quand je t’écoeure
Toi, tu me dégoûtes