(Robert Nyel/Gaby Verlor)
C'était tout juste après la guerre, dans un p'tit bal qu'avait souffert
Sur une piste de misère, y'en avait deux, à découvert
Parmi les gravats, ils dansaient dans ce p'tit bal qui s'appelait...
Qui s'appelait... Qui s'appelait... Qui s'appelait...
Non ! Je ne me souviens plus du nom du bal perdu
Ce dont je me souviens, ce sont ces amoureux
Qui ne regardaient rien autour d'eux
Y'avait tant d'insouciance dans leurs gestes émus
Alors quelle importance, le nom du bal perdu ?
Non ! Je ne me souviens plus du nom du bal perdu
Ce dont je me souviens, c'est qu'ils étaient heureux
Les yeux au fond des yeux, et c'était bien... Et c'était bien...
Ils buvaient dans le même verre, toujours sans se quitter des yeux
Ils faisaient la même prière d'être toujours, toujours heureux
Parmi les gravats, ils souriaient dans ce p'tit bal qui s'appelait...
Qui s'appelait... Qui s'appelait... Qui s'appelait...
Non ! Je ne me souviens plus du nom du bal perdu
Ce dont je me souviens, ce sont ces amoureux
Qui ne regardaient rien autour d'eux
Y'avait tant d'insouciance dans leurs gestes émus
Alors quelle importance, le nom du bal perdu ?
Non ! Je ne me souviens plus du nom du bal perdu
Ce dont je me souviens, c'est qu'ils étaient heureux
Les yeux au fond des yeux, et c'était bien... Et c'était bien...
Et puis, quand l'accordéoniste s'est arrêté, ils sont partis
Le soir tombait dessus la piste, sur les gravats et sur ma vie
Il était redevenu tout triste, ce petit bal qui s'appelait
Qui s'appelait... Qui s'appelait... Qui s'appelait...
Non ! Je ne me souviens plus du nom du bal perdu
Ce dont je me souviens, ce sont ces amoureux
Qui ne regardaient rien autour d'eux
Y'avait tant de lumière avec eux dans la rue
Alors la belle affaire, le nom du bal perdu !
Non ! Je ne me souviens plus du nom du bal perdu
Ce dont je me souviens, c'est qu'on était heureux
Les yeux au fond des yeux, et c'était bien... Et c'était bien...