Dans la chambre royale… Arthur est en train de manger.
Guenièvre : C'est aujourd'hui qu'vous partez repousser les barbares ?
Arthur (réjoui) : Ah oui ! Affirmatif ! Y va y avoir du sport moi j'vous l'dit !
Guenièvre (joyeuse) : Ah j'aime bien quand vous partez au combat (prend une pomme du plateau d'Arthur) Vous êtes toujours joyeux !
Arthur (reprend la pomme) : Non, non , non, non, non, non, non. Commencez pas ! C'était où ça ? (la repose) Là.
Dans une salle… Léodagan regarde son armure alors que Perceval mange. Le roi arrive.
Arthur : Bonjour à vous ! (vois qu'ils ne bougent pas) Restez a**is, restez a**is. (Léodagan et Perceval s'interrogent du regard) Je sais pas vous mais j'ai une patate, moi, ce matin !
Léodagan : Ah moi pareil, il va y avoir d'la dance j'aime autant vous l'dire !
Arthur : J'connais deux-trois barbares qui f'raient bien d's'échauffer !
Léodagan (à Perceval) : Alors et vous ?
Perceval : Ça va, la pêche, la pêche ! Qu'est c'qu'il y a d'prévu pour aujourd'hui ?
Arthur : Qu'est c'que vous avez foutu d'votre armure, vous ?
Perceval : Ben chez moi, pourquoi y a un tournoi ?
Léodagan : Non, mais vous vous foutez d'nous, non ? Les envahisseurs barbares, ça vous dit rien ?
Arthur : La réunion d'bataille, hier soir, il m'semblait pas vous avoir vu roupillé pourtant.
Perceval : Non, mais oui bien sûre, mais c'est fini cette histoire !
Léodagan : Qu'est c'qui est fini ?
Perceval : Ben ils s'en vont les envahisseurs ! Bohort a négocié comme un chef ! Y a même plus b'soin d'se remuer les doigts d'pieds ! (réfléchis) J'croyais qu'c'était pour ça qu'vous étiez contents…
Plus tard…
Arthur : Qu'est c'que c'est qu'cette histoire de solution diplomatique ?
Bohort (fier) : J'ai réussi à éviter la catastrophe, Sire, le sang ne coulera pas.
Perceval : On a eu chaud !
Bohort : Y a plus qu'à recevoir leur chef !
Arthur : Recevoir leur chef pour quoi faire ?
Bohort (content de lui) : Ben pour signer le traité !
Arthur (s'énerve) : Le traité de quoi ?
Bohort : Ben… Comme quoi on leur cède les marais !
Arthur : Non… C'est moi qui suis abruti… (à Léodagan) Vous comprenez quelque chose vous ?
Léodagan (dur) : Non.
Bohort : On est pas v'nu vous faire un rapport ?
Arthur : Ah non.
Bohort : Ah pourtant j'avais bien dit aux gars qu'ils viennent vous voir… Mais bon faut les comprendre ! La joie d'avoir été épargnés ! Vous les auriez vus quand je leur ai annoncé la nouvelle ! Le négociateur, qu'ils criaient, « Vive le négociateur ! Vive le Seigneur Bohort !»
Léodagan : Oui, oui… Mais qu'est c'que les marais viennent foutre là-dedans ?
Perceval : Attendez, vous allez voir !
Bohort : Eh ben voilà… En échange des marais nous ne serons pas attaqués.
Léodagan : Comment en échange?
Arthur : Vous… Vous leur avez pas refilé des terres quand même ?
Bohort : Oh des terres ! Peut on seulement appeler ça « des terres » !
Arthur (s'énerve) : Oui, on appelle ça des terres, oui !
Léodagan : Mais qu'est c'qui vous a pris de vendre des terres à des ennemis vous ?
Bohort : Mais j'l'ai est pas vendues puisque j'les ai cédées !
Léodagan : Mais ! Mais c'est… Pour combien ?
Bohort : Mais pour rien ! (retrouvant sa noblesse) Contre nos vies !
Perceval : Ah oui, moi franchement j'aime autant !
Léodagan : Mais il est marteau c'est pas vrai !
Arthur (énervé) : Mais on était parti pour les dérouiller ! Qui vous a demandé d'éviter les combats ? Personne !
Léodagan : Alors il donne des terres, il négocie, arrange les bidons… (sec) Faudrait savoir si vous êtes chevalier ou promoteur !
Après…
Bohort : J'suis vraiment confus… J'avais pas pensé que Kaamelott était encerclé par les marais…
Perceval : C'est vrai qu'dans l'urgence du truc…
Léodagan : Ouais, oh c'est pas bien grave ! Au lieu de nous attaquer juste par le Sud ils nous attaqueront de tous les côtés en même temps, (à Arthur) hein ?
Arthur : De toute façon ils sont chez eux, ils font c'qu'ils veulent !
Bohort : Mais enfin y a aucune raison qu'ils soient agressifs, maintenant qu'ils ont eu les marais !
Perceval : Peut-être qu'ils vont juste y mettre de petits cabanons…
Arthur : Ah ben oui…Tiens ! Pour leurs vacances aux barbares ! Ca leur fait un joli p'tit pied à terre !
Lancelot débarque.
Lancelot : Sire, les barbares ont avancés leurs catapultes jusqu'au bord des marrais ! On est encerclé.
Léodagan (s'énerve) : Ben tiens donc !
Arthur (de même) : Vous êtes fiers de vous ?
Perceval : Bah… De toute façon… Vous aviez bien prévus de les dérouiller ça change pas grand-chose au programme.
Bohort : On en profitera juste pour récupérer nos marais.
Le soir… Dans la chambre royale.
Guenièvre : Quel dommage quand même qu'on ait perdu ces jolis marais !
Arthur : Non mais on les a récupérés, finalement.
Guenièvre : Mais… On les avait perdus quand ?
Arthur : C'matin.
Guenièvre : Et quand on les a récupérés ?
Arthur : Cet après-midi.
Guenièvre : Ouf !!! Ca va un p'tit peu trop vite pour moi !
Arthur (voix off) : Y a un paquet d'trucs qui vont trop vite pour vous !