Arthur et le Père Blaise sont a**is autour de la table et attendent.
Arthur: Qui vient faire son rapport là?
Père Blaise: Votre neveu et votre beau-frère.
Arthur: J'ai pas de beau-frère.
Père Blaise: Ben si, le frère de votre femme.
Arthur(réfléchi): Le frère de ma femme. Oh putain oui le frère de ma femme!
Père Blaise: Voilà, votre beau-frère.
Arthur: Oui,ch'ais bien, mais j'arrive pas à l'intégrer lui.
Générique
Scène 1
Yvain et Gauvain ont rejoind Arthur et Père Blaise
Gauvain: Et à ce moment-là, une horde d'hindous est sortit de derrière les habitations et s'est mis en travers de notre chemin.
Arthur: Une horde d'hindous?
Gauvain: Oui mon oncle. 3 féroces guerriers et un sorcier maléfique.
Arthur: Ouais! Alors déjà quand on tombe sur 4 kikis, on ne dit pas une horde.
Gauvain: Ah bon, on dit quoi?
Arthur: On dit quatre.
Père Blaise: Des hindous ! Mais qu'est-ce qui foutaient là ceux-la?
Arthur: Si,si c'est possible. Avec la route de la soie,y'en a 2 ou 3 qui se pointent. Non mais c'est pas ça! Comment vous savez que c'étaient des hindous?
Père Blaise: Est-ce qu'ils avaient des éléphants?
Yvain: Non,non. Mais les chevaux étaient tout chelou,des trucs énormes,tout gris avec la queue plantée au milieu de la tête.
Arthur: Ouais.
Père Blaise: Des éléphants oui.
Arthur: Du coup, ça peux être des hindous.
Gauvain: Et à ce moment-là, le sorcier s'est mis à nous menacer, avec ses parties génitales.
Scène 2
Yvain: Il avait une touffe de cheveux comme ça. Un vieux moisi, tout sec à poil dans la neige.
Gauvain: Des clous de 3 pouces plantés dans la langue mon oncle.
Père Blaise: C'est un fakir ça!
Arthur: T'endez. Je vous envois en mission de repérage pour le Graal dans l'nord de la Gaule et vous trouvez le moyen de tomber sur un fakir vous?
Gauvain: Oui. On étais bloqué: les guerriers nous empêchaient de fuir.
Yvain: Et là, le sorcier à sorcier a sortit son bâton.
Père Blaise: Son bâton de sorcier hein.
Yvain: Non non, un bâton comme ça. Mais c'est flippant quand même, s'il vous le lance dans les yeux.
Gauvain: Il criait, il nous insultait en hindou. C'était, c'était terrifiant!
Arthur: Comment vous saviez qu'il vous insultait? Depuis quand vous parlez hindou vous?
Gauvain: Oui enfin... il avait l'air très en colère.
Yvain: Et après, il a enroulé sa quique autour du bâton.
Père Blaise: Quoi?
Gauvain: Mais oui, c'est la stricte vérité mon oncle.
Yvain: Il enroulait, il déroulait, il enroulait,il déroulait.
Gauvain: Afin d'l'a**ouplir peut-être.
Arthur: Mais qu'est-ce que vous nous chantez?
Gauvain: Et puis ça a duré … cinq bonnes minutes au moins.
Yvain: Nous on savait pas bien où se mettre.
Gauvain: Et après il a soulevé de poids avec.
Arthur: Comment ça il a soulevé des poids ?
Gauvain: De toutes sortes. Il a commencé petit et puis de plus en plus lourd.
Père Blaise: Mais avec quoi il les soulevait les poids ?
Yvain: Avec sa couille
Gauvain: il avait attaché les poids à des petites cordelettes et puis il les soulevait.
Arthur: Attendez, attendez ! Qu'est-ce qu'il vous voulait à vous ?
Yvain: C'est ça qu'on n'a pas bien compris.
Gauvain: Non parce-que ça a duré une bonne demi-heure
Yvain: Et puis le voir tripoter ça comme ça, je vous raconte pas la gerbe !
Scène 3
Gauvain: Là il a arrêté de soulever des poids, et après il s'est enfoncé un clou énorme dans la cuisse
Père Blaise: Oui ça c'est normal chez les fakirs ça. Ils prennent des épées, ils se transpercent de part en part et ça ne saigne même pas !
Yvain: Là ça saignait là ! ça pissait le sang même !
Gauvain: D'ailleurs à voir la réaction des autres, je pense qu'il a dû y avoir un problème.
Yvain: Il tenait un chiffon sur sa jambe et il arrêtait pas de gueuler après tout le monde en même temps.
Père Blaise: Heu bon et puis heu … les combats ont commencé quand alors ?
Yvain: En fait, y'a pas vraiment eu de combats.
Gauvain: Ah un moment on a quand même vraiment cru qu'ils allaient nous attaquer avec une corbeille !
Yvain: C'est un des autres qui s'est ramené vers nous avec une petite panière en osier
Gauvain: En y repensant, je me demande s'ils ne sollicitaient pas de notre part une participation pécuniaire.
Yvain: C'est ce que je me suis dit à un moment ouais comme le montreur d'ours quand il pa**e avec le chapeau
Gauvain: Ouais. Si j'avais su j'aurai donné quand même
Yvain: En tout cas c'était bien flippant
Générique de fin
Arthur et le père Blaise sont tous les deux
Père Blaise: Moi à la limite, ce que je peux mettre, c'est qu'ils ont rencontré des hindous… ouais non même pas !
Arthur: Peut-être si vous forcez sur le côté exotique, mystère, machin…
Père Blaise: Non non non je suis désolé hein. Moi je ne peux pas faire une légende avec un vieux qui enroule sa bite sur un bâton.
Arthur: Bon ben tant pis laissez tomber !
Père Blaise: De toute façon je ne sais même pas comment ça se dit en latin
Arthur : Quoi bite ?
Père Blaise : Non fakir