[Couplet 1]
Salut les potos, v'la A2H, toujours un jokos au bec
Le textuel affuté, cinglant pour que ça te vexe
Des grosses boules dans un caleçon, j'suis un garçon sale
V'là la façon d'faire, pas moyen que je t'épargne, yo
J'découpe un sample, la tête dans l'fion
Ça sonne jazzy cool mais ça pète dans l'fond, nan ?
Rien à foutre du game, moi, j'veux voir le public rré-bou
Danser sur des bootlegs avec un air fou
J'reste cool, mon trip, c'est d'déguster d'la viande
Avec les gros lards d'ma bande en jouant à Shenmu
On arrive avec un pas d'danse, toujours sans forcer
Comme un wagon défoncé par les XXX
Yes ! Beat gras, j'te mets la fessée
On est venu cha**er les faux, foutre un virus dans ton PC
Brûler ton club, pisser sur le physio
Proposer d'la fume et de l'alcool à ton fiston
[Refrain] ×2
Faites place, v'là la relève, j'te crache à la gueule
Et c'est la guerre, d'la barbarie du club à la baraque
Pur Rap, y'a pas d'karna, une ma**a, du zamal
A la fin, tout l'monde est khabat, sur le beat y'a pas plus baraque
[Couplet 2]
J'débite des tas d'phases graves, des tas d'phases sales
Et j'kiffe les nazes, marre des moments fades, un Rap, ça repart
Mais ça fait pas rentrer ma**e Pascal
Cascade de flow, tu t'dis: “ Il est fat, c'lascar ”
Au mic ça s'tape pour rester en place sur l'beat, clap, ba**e
Ça m'ranime et le truc sera bien magner
Tu feras péter le champagne quand on aura gagné
Faudra pas râler mais plutôt se rallier
V'là ma prose affalée sur un beat home made
A2H produit et tu t'dis: “ Oh, merde... ”
J'rime et rigole libre, évidemment que ivres sont les gens
Quand je délivre mon hymne, gros calibre comme mon chibre
J'rappe pour le chiffre, nan, moi, j'rappe pour les gifles
Tu peux me siffler mais j'te graille comme un siflahoui
Tu peux pas m'arrêter, je viens foutre mon souk
J'ai la dalle et il me reste un gros bout de route
[Refrain] ×2
Faites place, v'là la relève, j'te crache à la gueule
Et c'est la guerre, d'la barbarie du club à la baraque
Pur Rap, y'a pas d'karna, une ma**a, du zamal
A la fin, tout l'monde est khabat, sur le beat y'a pas plus baraque