Une nouvelle fois bloqués par des questions restées sans réponse.
"Le futur que nous reserve-t-il?"
Ce n'est pas après un album que l'on renonce.
Non, non, non Assa**in n'en est vraiment pas là,
Chaque mot, chaque note résonne et résonnera.
Au dessus des lois, là où se trouvent les forces vives du prolétariat.
Car l'on glisse aujourd'hui en l'honneur,
Des Droits de l'Homme traduits par la liberté d'expression.
Trop d'hommes, trop de femmes pourrissent en prison.
Pour leurs idées à vocation humanitaire,
Il n'est pas rare de finir nu entre 4 murs sous un régime totalitaire.
L'absence de relations, aucune communication,
Les conditions de détention pour les révolutionnaires en action
Sont souvent dramatiques.
Mais même si le corps est enfermé, l'esprit est en fuite.
Parfois un poème suffit, pour se faire enfermer à vie.
Demande à Nguyen Chi Thien au Vietnam, il en a écrit des tonnes,
30 ans de prison devraient certainement suffire pour écrire plusieurs tomes.
La foi en ses idées permet,
De subir les pires tortures, enfin, il paraît.
Certains sont morts tous les os brisés pour une idée sur un papier.
Où nos droits s'arrêtent, où nos droits commencent?
L'encre coule pour les honneurs, mais trop souvent, c'est la sentence.
Refrain
En Chine, les étudiants de la place Tien An Men,
Se sont fait a**a**iner, même sentence au Vietnam pour un poème.
En Syrie, au Maroc, en Malawi.
Tu critiques ton gouvernement en prison tu pourris.
Au Nigeria, tu voles c'est la mort.
Même sentence en Iran si tu dis que le pouvoir a tort.
Où est pa**ée la liberté d'expression?
J'écris contre l'oubli, mais ça ne reste qu'une chanson.
En France, la justice est une chienne.
Au Etats-Unis les indiens sont parqués comme des hyènes.
Où est pa**ée la liberté d'expression?
J'écris contre l'oubli, mais ça ne reste qu'une chanson.
Assa**in garde sa position consciente,
Trop de prisonniers politiques sont enfermés en attente
D'être jugés, d'autres n'ont pas cette chance.
Ils se sont fait shooter pour leur liberté.
Comme j'ai le droit, comme la loi me soutient cette fois.
Je parle, je m'arme, je transforme mes larmes.
En rimes, en textes, en musiques tranchantes comme une lame.
Pour les hommes, les femmes enfermés pour leurs idées,
Chaque nation a ses moyens de répression pour stopper net.
Les courants qui alertent notre intellect.
Une plume qui vacille sur le papier,
Peut-être plus dangereuse que n'importe quelle armée.
Car les balles se perdent dans l'Histoire, mais les écrits restent.
Voilà pourquoi on traque l'esprit qui ne retourne pas sa veste.
Aucun système n st invincible,
Contrairement à l'homme qui s'éléve et devient une cible...
Mais même au milieu des montagnes,
L'aigle prend son envol, mais garde sa vision des rases campagnes.
L'émanation des mouvements contestataires,
M'amène à penser que la crise est une chose positive.
Elle plonge l'ordre dans le désordre de façon active,
Afin de trouver des solutions.
Obéir à une doctrine ne peut que découler sur une révolution.
Qui peut empêcher l'être humain de parler?
La souffrance a toujours été un océan de créativité.
Où nos droits s'arrêtent, et où nos droits commencent?
L'encre coule pour les honneurs,
Mais trop souvent c'est la sentence.
Refrain
Ca ne reste qu'une chanson, mais le flot de la musique
Se rappelle d'où elle émane et pour qui elle s'agite.
Voilà pourquoi album après album Assa**in connait sa cible.
Qui sera la prochaine victime?