Alexandre Astier - Le Banquet Des Chefs lyrics

Published

0 592 0

Alexandre Astier - Le Banquet Des Chefs lyrics

Dans la chambre de Dame Séli et Léodagan… Séli : Qu'est c'que c'est encore que cette histoire de banquet ? Il faut arrêter de faire des banquets à cinquante personnes tout les mois ! Léodagan : Non mais c'est pas pareil là… C'est le banquet des chefs de clan… Séli : Et alors ? Léodagan : Ben ils sont pas cinquante, ils sont deux-milles. Dans une salle… Bohort : Alors moi j'avais pensé à agrémenter chaque table d'un grand bol de fruit d'saison… Léodagan : Oh ! Bohort : Des noix, des raisins… Arthur (veut couper court) : Oui, oui, oui Bohort c'est très intéressant, d'accord, mais il faut pas perdre de vue que nous recevons les chefs de clan! Bohort : Ben qui nous dit que les chefs de clan n'aiment pas les fruits d'saison ? Léodagan : Mais c'est pas l'problème d'aimer, Bohort ! Faites un effort ! Arthur : Vénec, qu'est c'que vous aviez prévu ? Autre chose que des fruits d'saison, non ? Vénec : Ah affirmatif ! D'la viande, d'la viande et d'la viande. Cuite dans sa graisse. Léodagan : Ah ! Voilà ! Bohort (vexé) : Forcément. Arthur : Rooh et pis alors, voilà, alors éventuellement pour ceux qui veulent une ou deux corbeilles de fruits. Vénec : Oh si vous voulez du fruit, moi j'vous mets du fruit. C'est pas pour c'que ça coûte ! Un genre de décoration, c'est ça ? Plus tard… Vénec : Ah mais vous bilez pas pour la tortore ! Y aura c'qu'il faut ! Léodagan : De toute façon ils viennent pas que pour bouffer non plus ! C'est un sommet politique. Bohort : Ce qui n'empêche pas de bien recevoir. Vénec : Non mais vous faites pas d'cheveux là-dessus ! J'ai compté trois porcs par personne. Bohort : Trois porcs ?! Vénec : Attendez… J'l'ai connais les chefs de clan ! Ceux qui débaroulent du bout d'la Calédonie, là, vous avez pas vu les bestiaux. J'vous garantis qu'ils viennent pas pour manger des fruits d'saison ! Léodagan : C'est pas faux, Bohort, c'est pas mal. C'qui fait que ceux qui en mangent que deux peuvent en donner un à ceux qui en mangent quatre. Vénec : Non mais laissez faire j'connais les loustics. Par contre, là où j'suis un peu ennuyé c'est qu'j'ai plus bien d'budget pour les gonzesses. Léodagan : Ah ouais c'est vrai qu'y a ça aussi ! Venec : Hein, donc du coup moi d'mon côté j'ai fait une sélection. (se retourne vers une femme, claque des doigts) Tiens, viens voir biquette. Elle avance, avec un immense décolleté et en se déhanchant. Arthur et Bohort se regardent, interloqués. Venec : Et tortille un peu du fion, pour l'roi Arthur. Arthur : Heu non, non, non ! Non, non , non, non c'est… Non, sans blague c'est… C'est pas la peine. Merci. Venec : Attendez faut qu'vous voyez si ça colle que j'commande le reste. C'est un pote pirate qui m'les ramène des îles d'Irlande ! Par contre c'est des cagaudes, hein, faut pas leur demander d'compter jusqu'à dix… Arthur : Non, non, non, non mais j'y tiens pas, j'vous a**ure. Bohort : Je trouve ça d'une vulgarité sans précédant ! Léodagan : Sire… C'est vrai que je suis pas très friand non plus mais… Face aux chefs de clan si y a pas de gonzesses heu… Arthur : Et ben ? Léodagan : Heu… Venec : Vous allez pa**er pour des… Arthur : Pour des quoi ? Léodagan : Et ben pour des qu'on peut pas s'permettre de pa**er pour. Après… Bohort : C'est pas parce qu'on invite des porcs qu'on est obligé d'en être un soi-même ! Léodagan : Bohort arrêtez de vous vexer sans arrêt comme une grosse dinde ! On vous dit qu'c'est politique ! Arthur : Non, non, non, non, non mais j'suis a**ez d'accord, en fait. Chez nous les femmes sont pas traitées comme ça. C'est à eux d's'adapter ! Léodagan : Et beh bonne chance ! Quand j'pense qu'on les invite pour les fédérer. Venec : Si on les invite et qu'y a pas d'femmes vous allez fédérer mes couilles.. Arthur : Et ben je prends le risque ! J'aime pas l'image que ça donne de nous. Venec (qui avait l'air un peu endormi se réveille) : Quoi ? mais qu'est c'qu'elle a l'image ? (Fait se relever la fille) Tiens vas y biquette active toi les jambons un peu ! (frappe dans ses mains pour donner le rythme) Non mais attendez parce que là elle est toute seule mais il faut s'imaginer que j'en fa**e venir cinq douzaines. Eh j'vous garantis qu'avec 60 paires de miches vous fédérez c'que vous voulez derrière. Arthur : Bon j'ai pris ma décision. Non c'est non point final. Bohort : Bravo Sire ! Léodagan : Eh ben c'est pas gagné ! Venec (à la fille) : Bon ben c'est bon. Arrête ! Arrête ! (aux mecs) Sont vulgaires ces irlandaises ! Quelques temps plus tard… Bohort : Moi j'pensais à un bouquet de sept tulipes par table représentant les sept contrées et attachés avec un ruban de la couleur des armoiries du clan. Venec : Ouais…. C'est pas mal. Moi j'pensais plutôt (sort deux fléaux) à ça vous voyez ? C'est harmonieux pis c'est d'la bonne ferraille, des chaines c'est bien rouillé, ça fait barbare. (voix off) avec ces gros tarés d'chef de clan ça fera ton sur ton.