1984 - Nature Morte lyrics

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1984 - Nature Morte lyrics

[Couplet 1, 1984] Ensevelis par des montagnes d'ordure ménagère Citoyens décérébrés qui ne savent plus rien faire À part ingurgiter des litres de soda C'est à base d'électrolyte que l'on te nourrira Quand se dupliquent seulement les plus stupides C'est l'Homme de Vitruve dans un effet dysgénique Maintenir à niveau un Q.I. si peu élevé Eugénisme d'embryons cryoconservés S'a**urer du monopole de l'eau et de la bouffe Entretenir la sécheresse pour des pertes agricoles Tu t'empiffreras d'aliment de synthèse Heureux car au final, tu n'aimes que le pèze [Refrain, VII] S'acharner dans le déséquilibre Un décor décharné, le câlin d'un calibre Climat d'apocalypse, saboter la nature Lendemain sans futur façon Philip K. Dick Sinistre épidémie paradis factice Bourré d'artifice, abreuvé de chimie Un mental archaïque, des bonheurs qui sonnent faux Cataclysme toxique, la chronique d'un fléau [Couplet 2, 1984] Il n'y a plus de richesse dans le vocabulaire Revenir à l'âge de pierre vautré dans la paresse Assailli par les ondes électromagnétiques De la modernité aux conséquences cataclysmiques Irriguer les plantes de boissons énergisantes Tu crèveras de faim de façon imminente Plus de chlorophylle, la pollution s'intensifie L'air se raréfie, tes méninges se liquéfient Tenus par des câbles, les bâtiments se lézardent La pérennité se conclura en mascarade La cra**e à chaque étage, l'idiotie se propage Au point de non-retour, où rien ne se partage [Refrain, VII] S'acharner dans le déséquilibre Un décor décharné, le câlin d'un calibre Climat d'apocalypse, saboter la nature Lendemain sans futur façon Philip K. Dick Sinistre épidémie paradis factice Bourré d'artifice, abreuvé de chimie Un mental archaïque, des bonheurs qui sonnent faux Cataclysme toxique, la chronique d'un fléau [Interlude] L'homme est l'animal le plus arrogant de la création. Dès l'instant où il est sorti des limbes de l'évolution pour se tenir debout, il s'est pris pour le maître de l'univers [Couplet 3, 1984] Populations abêties par des multinationales Qui te logeront dans un confort idéal D'un modèle dernier cri de cage à lapin Propulsé dans le ravin par la violence des nantis Pommé comme Joe Bauers en l'an 2505 Décrépitude sociale, l'évolution tourne à l'horreur De toutes parts suinte une flopée d'immondices Lobe frontal ramolli, aucun élément subversif Dans les bidonvilles, pourrissent les moins chanceux Mais n'agissent que pour avoir de l'argent et des jeux Au fil du temps, devenir des natures mortes Une planète tout entière avec les neurones en compote [Refrain, VII] S'acharner dans le déséquilibre Un décor décharné, le câlin d'un calibre Climat d'apocalypse, saboter la nature Lendemain sans futur façon Philip K. Dick Sinistre épidémie paradis factice Bourré d'artifice, abreuvé de chimie Un mental archaïque, des bonheurs qui sonnent faux Cataclysme toxique, la chronique d'un fléau [Outro] À chaque victoire, on veut toujours aller plus loin, sans un regard pour la nature ravagée, on sacrifie au nom de la modernité. Et comme ça on a multiplié les catastrophes écologiques, comme si chaque nouvelle bêtise pouvait faire oublier la précédente. Ça s'est propagé à toute vitesse, rayant des pays de la carte. Pour recouvrir le monde d'un immense voile de silence. Là enfin, l'homme a vu le prix de son arrogance