1984 - De la poussière à la chair lyrics

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1984 - De la poussière à la chair lyrics

[Couplet 1] D'une ballade sous les étoiles, des dunes sans Messie Des pils de man*scrit sorties d'une autre galaxie Deviendront mon remède contre la mélancolie Comme je me retrouve dans le recueil des bannis Le Maître du Haut Château et son pamphlet dérangeant Comme une traînée de poudre le mythe se répand Il traverse le temps et parfois se brûle les ailes Victime de veto mais les auteurs sont immortels S'arrêtant sur le seuil de l'éternité Avant d'atteindre le chaos et sa finalité Des noms, des citations, te reviendront en tête Nous les suivrons au bout de leur quête D'une planète à une autre le schéma des sociétés Sera calqué sur la terre et son nombre d'opprimés Le sang bleu veineux des cercles du pouvoir Et les ravages provoqués quand l'homme se prend pour Dieu [Refrain] Un hommage pour d'intemporels héritages De vrais messages sans le son et l'image Personnages principales ou simples observateurs Dans la peau d'un autre durant quelques heures Avec leur connaissance, apprendre et s'enrichir C'est alors que le voile de l'innocence se déchire L'antidote de nos tourments se trouvent dans les mots C'est au détour d'une phrase que se guérissent nos maux [Pont] J'ai le sentiment qu'il suffit parfois de quelques degrés pour pa**er de l'irréel au réel. Cela me semble si réel en fait [Couplet 2] Pousser à comprendre le vrai mécanisme De ceux qui nous accablent c'est un euphémisme Les loups ont profité de l'onde de choc Pour que l'on suffoque sous leurs a**auts répétés Il n'y a qu'un pas du silence au vacarme Qu'une balle de la vente à l'usage des armes Il parait que l'on récolte tout ce que l'on sème Dangereuse vision de nos époques contemporaines Je nous vois tous piétiner le même chemin Des animaux grégaires beaucoup trop manichéens Leurs récits nous représentent comme des hommes dans la jungle C'est là où ça fait mal qu'ils plantent leurs épingles Un peu d'air frais avant que ne s'annonce la fin Ma civilisation : ils en ont prédis le déclin Nous y trouverons la paix des profondeurs C'est un point final au règne de la peur [Refrain] [Couplet 3] De la première à la dernière page de couverture Je suis comme happé par leur sens de l'écriture Un voyage de l'esprit vers de lointaines contrées Ils font naître la vie avec de l'encre et du papier Des nouvelles, des pavés qui forcent l'admiration L'éclat de la flamme de leurs imaginations Des machinations qui paraissent si tangibles Les cas de conscience en deviennent accessibles Voguer jusqu'à l'Île du docteur Moreau Pour y voir apparaître l'ultime fléau Mais privé de matière grise, le troupeau est aveugle Au bout du labyrinthe, chacun finira seul Bienvenue sur l'échiquier géant de la création Porteuse d'holocaustes, de guerres, de religions Et cette chère humanité avec sa loi du Talion Mon chapitre se termine entre la science et la fiction [Refrain]