Hal - Comme un aimant lyrics

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Hal - Comme un aimant lyrics

[Couplet 1] Une pa**ion lézardée L'érosion des années Mes parents désarmés Se séparent, la maison, désormais Résonne de leurs paroles désolées Une part d'ombre est scellée Pour ne pas rompre, esseulée Chaque jour ma mère se bat Elle a le monde à soulever et sur ses joues tant de peines me navrent Goût amer. Je pars Quand la foudre en elle parle Pardon de me sauver J'ai mal de voir ce qui m'attend. Grand besoin de souffler Pas le cran de la retrouver la tête dans les mains, en quête d'éléments De raisons de garder les rangs Je suis de ceux qui traînent tard, à squatter les bancs Tel le fer et l'aimant Ma vie se fait de ces moments où on est mieux loin de chez soi Moments d'éternité L'éternité est un moment mais on l'oublie l'un de ces soirs Où, en mal de trophées On refait le monde loin des bras de Morphée Le cœur empreint de cette âme qu'ont les chœurs en plein stade... Mais peu importe, le décor s'ancre, on s'installe entre stages et intérims En soi, rien de terrible, on stagne Là où des petites filles déjà petites femmes charment Des hommes encore mômes fans de Jackie Chan Pendant que des femmes encore petites filles Elèvent des mômes déjà durs comme des hommes J'espère en l'espoir perdu, sur les cendres de nos sorts Que leurs voix innocentes ne se joignent à l'ensemble des perdants que nous sommes D'autres, se voyant sans songes, s'en vont, se noyant dans leur sang L'eau pa**e sous les ponts Il me semble qu'hier encore, ma mère m'embra**ait sur le front [Transition - scratch] "Cloués sur un banc, rien d'autre à faire" "Et les rêves brisés transforment les songeurs en braqueurs" [Refrain] J'ai pas choisi de réduire mon monde à ce banc comme Escobar à Medellín C'est parce qu'erre le spleen, c'est parce qu'être mine C'est le récit de mes nuits blanches dans la cohue Déjà communément Connue des gens du genre Comme une légende, des gens Collés aux bancs, du genre Comme un aimant [Couplet 2] Assis, une lettre à la main, où les miens se laissent être Ce coin de terre maigre où les chiens aiment faire Je profite de l'instant là où les chemins viennent se perdre Serein devant cette lettre dont je sais rien C'est peut être tout et n'importe quoi Mais ne rien savoir laisse une touche d'espoir rare à notre endroit Entre autres, en bas, j'en ai marre de perdre Cette lettre, une part de rêve dans ce pâle réel Un poumon quand, pour mort, mon esprit manque d'air Que trop de marques de peine se lisent sur ma face La peur qu'y ait rien me harcèle, las d'errer en ville jusqu'au matin De nouveau, vivre m'enivre L'entrain rince mon cœur vide d'envie puis s'étalant sur mes lèvres Leurs coins se surélèvent. Le déçu se relève Droit dans l'arène comme un roi devant sa reine et les fauves morts Putain, je sens resurgir d'affreux remords de leur formol Innocence, je rêve. Cette lettre, ma charge de revanche Quand tout s'acharne sur les gens comme le hasard sur mes chances Pour que notre pa**age prenne un sens J'ai pas la hargne de naissance Je rêve de puiser dans ma jeunesse à grandes mains Que je puisse prendre les bons chemins Et ne me brise pas, trimant comme tous triment Pour des miettes en guise de part Mais le rêve est mon vice La vie se marre quand ses fils marnent Lisant la lettre, je réalise Sa justice vaut autant que celle des hommes Aux dépens de ceux de ma zone On se débat tous dans ce monde mais on est tous seuls En somme, je te jure Je resterai qu'un arracheur de sacs aux yeux de ceux Dont la vie n'est autre que la vie des autres Je baisse pas a**ez la tête. Peu d'idéaux mais les idées hautes Radieux, le ciel rend cet enfer confortable En fin de compte, quand on regarde Combien montent ? Combien tombent ? Inutile de le dire aux gosses… [Transition - scratch] "Et les rêves brisés transforment les songeurs en braqueurs" [Refrain] J'ai pas choisi de réduire mon monde à ce banc comme Escobar à Medellín C'est parce qu'erre le spleen, c'est parce qu'être mine C'est le récit de mes nuits blanches dans la cohue Déjà communément Connue des gens du genre Comme une légende, des gens Collés aux bancs, du genre Comme un aimant