[Intro] Mes chers compatriotes, j'ai mis ma plus belle cravate, et je voudrais dédicacer ce textes aux verves vives, aux verres de vase, aux vases de fleurs, aux fleurs de lys, à l'East Cost, à l'ouest aussi... [Refrain] Ra**emblement de manges-merdes ; pendons-les Ça sent le vent, les gens s'perdent dans de grandes envolées S'avaler autant de tocs, c'est fort à dégueuler Y'a longtemps que leur temps d'parole est écoulé [Couplet 1] C'est que des pas d'danse, de l'esthète et de l'épatant Que de l'effet, de la fête bien qu'en fait ça ne l'est pas tant Le battant n'se cache pas la verve et mendie l'attention N'lâche pas l'affaire. Hun, tu m'en diras tant Ce n'est pas du débat. À qui sont les dépends Soldés par le départ des pourris s'habilitant À parler ? Ok, merci Mais, dis-moi, quand tu parles, tu parles au nom de qui ? Hun, bats donc les pattes. L'impact est trop important Pour en regarder les pontes s'en faire un portant Et pourtant, faut croire qu'il en est ainsi Open bar, il paraît, parce qu'ils sortent de Saint Cyr Et s'insèrent bien. Et tu n'nieras Qu'les espérer sincère tient bien du miracle C'est un cercle restreint où tu n'iras Pas faire le fier. Le destin t'en punira Car ce n'est pas ta caste. Qu'garde chacun sa place C'est que des gars dont les cartes ne sont que des as. Ça craint ? Ça pa**e Chacun son pa**e-temps. Chacun son taf Que de dégâts... Les dés valent mais ca**ent, dévalent des cla**es. Ravale tes dents [Refrain] Ra**emblement de manges-merdes ; pendons-les Ça sent le vent, les gens s'perdent dans de grandes envolées S'avaler autant de tocs, c'est fort à dégueuler Y'a longtemps que leur temps d'parole est écoulé [Couplet 2] Schopenhauer ; l'art d'avoir toujours des bons Et de les voir, sans peine, à leur poste. Ils jouent à la maison À la mi-temps, chantent d'une seul et même voix Puisqu'ils sont dans le même camp : celui des petits bourgeois Ils ont de l'appétit pour toi, et les dents longues Les tiennes, à toi, petit, claquent, et tu vas t'peler dans l'ombre Si le soleil se lève, c'est pour illuminer leur face Leurs lubies et leurs rêves de grandeur et d'espace Nombrilistes et nombreux, la liste est longue. Eux N'ont de vices. Mais les gueux qui puent la pisse sont dangereux Véhiculent des maladies : la gale, la scarlatine, la carte vitale active Le soir, la tise, et gare aux 'scards-la' qui te baratinent Les bars à pute, la débauche et la fume Juste pour avoir un ballon d'foot, ils pourraient décrocher la lune Ils en ont rien à foutre, ils marchent encore à quatre pattes N'regarde pas ces gens foutus qui sont de ba**e caste Mate. On est entre grands En bas, ça s'tâte. Nous, on sait entreprendre Entre nous, on est entre gens Entre nous, on parle, parce qu'entre nous on s'comprend [Refrain] (x2) Ra**emblement de manges-merdes ; pendons-les Ça sent le vent, les gens s'perdent dans de grandes envolées S'avaler autant de tocs, c'est fort à dégueuler Y'a longtemps que leur temps d'parole est écoulé