[Miran:] Etre le bourreau de mon amour ou celui de la race humaine, voil? le poids de la d?cision qui m'est impos?e...Non... Comment puis-je d?cider de ta mort, la privation d'un avenir, qui aussi incertain qu'il soit...Amour... Terreur... Je ne peux pas [Milara:] Miran, l'amour que je te porte est le fruit d'une pa**ion. Ni la souffrance, ni la mort ne d?truira notre union. Un sourire vint marquer le visage du monarque. L'amour qui unissait Miran et Milara lui semblait futile. Le d?nouement de leur histoire lui ?tait certain et sans appel. [Le Monarque:] Les portes du temps, le contr?le d'une vie, voil? la richesse de l'h?ritage que te l?gue ton p?re. tu n'es qu'un enfant...mais ces myst?res sont Ta vie, cesse donc d'ignorer ce don, la puissance de tes anc?tres... [Miran:] Sache mis?rable pr?tre noir, que je ne puis me r?signer ? voir ton ma?tre continuer...Tueries... Pillage...Je ne veux pas. [Milara:] le temps nous presse, il faut choisir entre ma vie et la tuerie. Regarde moi, car tu le sais, le choix est d?j? fait. Des larmes de sueurs coulaient sur le front de Miran. L'instant fatidique approchait. Miran pris le glaive de la conjuration encore ancr? dans les entrailles de la vierge, et, s'approcha lentement de Milara... [Miran:] Non...Milara, ?coute moi...Non...je t'en supplie...Non... Avec l'aide de Milara, Miran enfon?a le glaive si brutalement que les cris de cette derni?re se firent entendre bien au del? du monast?re...jusqu'aux fronti?res du fleuve maudit. Le monarque, t?moin de cette sc?ne fut agr?ablement surpris lorsqu'il vit dans le regard de Miran, celui de son p?re... Il y vit la haine et la satisfaction, le plaisir du meurtre et de l'humiliation... Miran n'?tait plus car son enveloppe charnelle ?tait maintenant en train de s'abreuver du sang pur et ?carlate de sa victime, la d?shabillant par la m?me occasion afin d'aspirer tel un nouveau-n? les glandes mammaires de sa poitrine... Le visage de Miran, empli du sang de son amour, laissa appara?tre une larme, symbole de son combat int?rieur, victime de son ingu?rissable mal. [Le Monarque:] Tu es mon seigneur, je ne peux que le croire. Que ton p?re en ce lieux, soit des notre, pour savourer sa victoire. Vois, ce sang r?pandu, ce que tu es devenu... Que ton p?re en ce lieux, soit des notre, pour savourer sa victoire...