Miran avait vaincu son père, le prêtre des glaces, mais cette lutte n'avait que faciliter la tâche au démon qui jusqu'alors n'était pas parvenu à terra**er l'âme pur de Miran. A cet instant, ce corps renfermait en lui les regrets et la jouissance, l'esprit d'un jeune homme et celui d'un démon. C'était une lutte intérieur qui débutait, les lauriers de la victoire étant le règne d'un corps, la domination d'un peuple. Les images se bousculent, la mort de Milara, le meurtre d'un amour ou le meurtre d'une putain L'esprit de Miran n'est plus que brouillard Alors qu'il pense que le combat est fini, celui-ci ne fait que commencer Des larmes se mettent à couler sur ses joues, la tristesse et la peur, les larmes de son destin La possession de son corps arrivait à maturité et dans un dernier instant de lucidité, d'amour et d'humanisme, Miran se transperça le cur à l'aide du glaive de la conjuration. Le temple disparu alors, laissant sur le lieux du carnage trois cadavres baignant dans une marre de sang écarlate Miran, les larmes de son destin ancrées sur ses joues Milara, défigurée par la douleur de son sacrifice Et Cébil, au sourire incrusté sur le visage Sourire qu'il emmena dans l'autre monde celui des ténèbres là ou l'attendait un nouvel ère de prospérité