Furax & Reda - Le 11e jour lyrics

Reda : Connaissez-vous l'histoire de Mélanie ? Cette petite fille originaire de Bucarest que le destin a maudit Ca devait être un vendredi, le 11/09 où le déshonneur vint marquer la date de son autre vie Elle avait quinze ans, des rêves pleins la tête Deux parents aimants à qui elle rêvait de plaire Mais une rencontre lui brisa son bel avenir Ludovic, un ami d'une amie venu de Belgique Lui proposa de faire du mannequinat La suite est logique et la bêtise fit qu'elle accepta Dorénavant Melanie taffe comme femme de joie Dans une boîte bas-de-gamme en plein centre de Breda Elle voulait être une star, Mélanie Mais comme toutes celles qui sont dans son cas seuls les regrets l'animent Désormais ça fait dix ans déjà Elle vient de s'ouvrir les veines pour son dernier voyage sans Visa Furax : Connaissez-vous l'histoire d'Veronica ? La plupart de l'année Elle vit là où les maudits canent, seul de la laine la sépare de la neige Elle fuit le froid, elle à vu qu'les plus endurcis décèdent Elle vous dirait qu'c'est bien tout c'que la grande Russie lui à laissé De jolis yeux pour regarder la merde de plus prés Le jour elle tends la main pour quelques roubles car le soir la faim la tue presque Pourtant elle aime la vie, Veronica Mais elle est punie car elle à des rêves de filles que la pénurie calme Elle pa**e ses nuits où les femmes boivent, pa**ent de belle à laide De bar en bar, chaque sourire de sa part est un appel à l'aide Quand le rideau tombe, la rue, les regrets l'égratignent Voilà l'instant où elle redoute l'ombre et les degrés négatifs Alors encore une nuit dehors, ce matin la foule s'est ama**ée Un rama**is d'fous se tiennent debout sans même la rama**er En ce début de septembre, la mort prends ses têtes Ils viennent de trouver un corps, 17 ans, forcément c'est elle Reda : Connaissez vous l'histoire de Steve, l'enfant du Texas ? Qui tout comme ses pères aimait les armes et le cash Boire des litres de bière les soirs de match Il était ce genre de gendre qui ne s'en sort pas trop mal Marié à Cindy, jeune fille de bonne fille Steve à deux enfants ravissants et une belle demeure Avec son 4X4 de marque Allemande il part taffer chaque lundi afin de préserver l'bonheur Un matin son PDG le fit appeler Et Steve fut limogé sur le champs froidement histoire de bugdet D'économie sur effectif, Steve à vu sa vie détruire aprés 11 piges de loyaux services Il rentre chez lui, l'air dépité Sa femme sourit mais lui n'a pas envie de s'expliquer Cette nuit Steve à décider de décimer femme et enfants, clamant que nul ne choisirait sa destinée Furax : Je vous emmène a Caracas Où la carte postale cache des larmes Là en pleine cavalca dans le quartier de la Castelane Voici Pablo Alvaro c'est l'homme qui cri en courant Derrière lui (?) ces guérilleros veulent le voir mourant Un p'tit retour en arrière s'impose, que la lumière s'allume Un père de famille, cinq mômes, dans un deux-pièces insalubre Le soir pleure sa femme sur les genoux, des gosses, lamentable Car les jours d'école vends de la came mais ce n'est pas rentable Il s'habille comme il peut, il s'abîme, se ca**e le crâne Il s'applique, sort sa pipe et la gave de crack Le benef' s'évapore, ne lui reste que les dettes Il sait, le pauvre, qu'ici si un homme te déteste t'es dead Voilà pourquoi il court pieds-nus Pablo, il sait tout Les horreurs que l'on fait aux types comme lui avant qu'ils s'étouffent Et le 11eme jour du neuvième mois, la mort cochait un tas d'cases Lui s'est fait trainé dans la rue, accroché à un 4X4 Ils sont morts le 11ème jour, loin de manhatan Loin de la 2ème tour, quand tomba sa jumelle Ils sont morts. Si j'ai perdu le gout, si j'ai du mal à table C'est qu'il tient la colombe par le cou et lui arrache une aile... Ils sont morts le 11ème jour, loin de manhatan Dans l'indifférence de tous, trouvez vous ça cruel ?? Ils sont morts. Si mes peurs et mes doutes font qu'j'ai du mal à table Depuis qu'je comprends les vautours, je hais la race humaine !!!