Lourd éveil emmêlé de ses bras D'un sommeil épais comme un combat S'arracher du corps à la tiédeur Sale aurore, il est déjà l'heure Il part finir sa nuit près d'autres bras Près d'une autre qui dort, ou qui fait semblant Tout blafarde, les peaux, le silence Tout sépare, le froid l'impatience Effacer, prudence misérable Cheveux, parfum, traces de coupable Il part et je le sens si loin déjà Près d'un autre mensonge qui songe Il part et je me redis c'est la dernière fois Sans y croire, j'ai froid On s'appelle C'est ça