Ma cousine Pascaline A toujours eu des penchants Pour la race chevaline Il suffit de voir ses dents On peut la voir tous les dimanches Dans sa jolie culotte de cheval Avec ses formidables hanches Qui concurrencent l'animal Ma cousine Pascaline A le cheval dans le sang Son haleine est chevaline Il suffit de voir ses dents Je dimanche elle retrouve ses potes Tous dans leur culotte de cheval Et ça caquette et ça cocote Comme des poules dans un coral Ma cousine Pascaline Vient d'acheter un alezan Élevé à la badine Dans les pleines d'Afghanistan Faut la voir quand elle l'enfourche Avec sa grosse culotte de cheval Elle a d'la bave plein la bouche Attention, ça va faire très mal Ma cousine Pascaline Disparaît comme un boulet À travers buissons d'épines Brouillard, neiges et guérets Pour revenir toute escoufie À pieds dans sa culotte de cheval En disant des choses malpolies Deux heures après l'animal Ma cousine Pascaline Veut rester célibataire Et personne dans les Yvelines Ne lui conseille le contraire Un avocat qui voulait mettre La main dans sa culotte de cheval S'est retrouvé mort avec la tête Plongée dans un fût de gazoil Ma cousine Pascaline Ne se marie pas, d'accord Mais, mais on dit qu'elle concubine Avec un éleveur de porcs Que c'est pour lui, et pour lui seul Qu'elle retire sa culotte de cheval Qui, paraît-il, tient toute seule À côté du lit nuptial Ma cousine Pascaline Vient faire un gros garçon Qui galope dans la cuisine En gueulant comme un cochon En gueulant comme un cochon