FlooW Beats - GenkiDama #7 lyrics

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FlooW Beats - GenkiDama #7 lyrics

[Intro] Yo, Gys, ok, je suis le rap français À chaque rime, à chaque punch', je suis le rap français (Je suis le rap français, j'serai le rap français) Je suis le rap français, chaque son, chaque album, j'serai le rap français Je suis le rap français [Couplet] Moi j'ne rappe que des solutions, pourquoi ma musique pose un problème Chez nous c'est Koh-Lanta, en 25 piges j'ai pas eu de totem R'garde ces corrompus, comme tous ces flics qui roulent en Q7 La vie c'est pas une friandise même si ça part en sucette Retour à mes pyramides, en vrai j'peux pas être plus précis Concurrent avec mes frères, un peu comme Coca et Pepsi Leurs sons d'merde en radio désormais ne m'amusent plus Comment ça pue, c'est de l'abus, dis moi, tu rappes ça du cul ? J'essaie de joindre les deux bouts, a**is sur mon trône, aiguisé ces couteaux J'ai pris sur mon dos, le temps pa**e et pa**e et pa**e et votre rap game a bien changé J'essaie d'faire mon bilan, XXX J'ai du poison dans les veines depuis que j'boxe avec mes maux de tête J'suis vrai même si on récolte le blé qu'avec les faux, un regard de fauve dans ma rétine Crois moi y'aura qu'Dieu pour les sauver, pas ma pitié, pas la médecine Dans ces plantations ont poussé les fruits d'ma pa**ion Dans mon cocon j'écris des rimes à effet papillon J'y raconte ma dérive, j'me fais un sang d'encre Et si t'es un pirate tu vas pas ramer pour m'comprendre J'parle peu, j'fais mes connexions en scred' même si c'est rageant Le silence est d'or pour l'écolier du micro d'argent Le tri est sélectif entre les vrais gars et les ordures Vivre avec des chiens, c'est s'exposer à une mort sûre Il n'y a que vainqueur que, j'quitterai le ring J'ai fait un rêve venu d'ailleurs, j'suis un martien Luther King Dans ce monde de mouton, comment savoir qui fait le loup Tout le monde met son grain d'sel, comment savoir qui fait le goût Dans les préjugés, les modes, j'vois la jeunesse qui s'enferme Veulent remettre en cause une carrière avec un commentaire Aucune prise de distance, y'a qu'des couleurs et des goûts Si tu kiffes pas poto, tu cliques pas et puis c'est tout Remise en question, nécessaire d'y répondre comme commander ce Mc Morning et éviter de péter les plombs J'suis à deux doigts de prendre les armes, cousin, sur la mauvaise pente A deux doigts d'les presser dans mes rares moments de détente Qui veut m'test au microphone, qui veut m'empêcher d'rapper, qui veut m'faire une scène de bâtard, sans goûter mon haka Mon avenir en dents de scie, mais Dieu est grand, j'touche du bois On a rien sans rien, donc j'ai la foi, dis moi qu'est ce tu crois Imagine si l'rap était vraiment mort, qu'il n'ait jamais existé, jamais été hardcore Si Jay-Z était blanc, si Eminem était noir Imagine c'que serait le game, il n'aurait surement rien à voir Il n'aurait surement rien à dire, il n'aurait surement rien à penser Et mes loups n'auraient jamais appris à danser Il suffit de seize rimes, tu vois mon talent est surchargé C'est comme si t'avais jamais entendu de rap français Envie d'tous les emboîter comme à Tetris J'ai plus le temps d'attendre que les jaloux maigrissent C'que t'écoutes c'est juste mon cœur sur une bombe son Ma musique m'a kidnappé , le bruit de mon CD n'est qu'une rançon J'ai revu mon code de l'honneur, j'ai tout pa**é au crible Je n'serais qu'moi-même jusqu'à la fin, quitte à pa**er pour cible Dans l'téléviseur, dans l'journal de Chazal Obligé de crier "don't panik" si j'avais la barbe de Chabal Ma jeunesse enfumée dans un douze de beuh Posés entre potes, en s'demandant qu'est-ce qu'on attend pour foutre le feu Toujours de ceux qui bougent, pas de ceux qui s'chient dessus J'ai décidé d'être dans l'arène, faire le taf comme Crixus Dans l'quartier les petits frères marchent dans mes pas pour faire les flammes de l'enfer Vu qu'le paradis n'est pas toujours sérieux dans mes affaires gros J'vis dans une ville froide comme Stockholm et j'en ai chopé le syndrome Dès que j'prend c'mic, moi j'sors la douille, hardcore Comment croire qu'aujourd'hui mon monde est cool J'navigue presque à vue En vrai j'suis pas de la nouvelle vague fils, je suis le tsunami Tu sais quelle pilule j'aurais pris dans Matrix Qu'ils retournent faire des stages ils sont nases J'suis poète depuis que je sais ce qui fait marcher les sages Part en couille dans mon esprit, direct quand je m'exprime Violent comme si j'étais le deuxième fils caché de Mesrine J'pars à la cha**e gros, j'perd pas ma place, j'vais les fumer pour minuit pile Perd pas la face, écrit des poèmes de guerre, un genre de John Rimbaud Tend l'oreille sur ma musique et finit comme Dumbo Presque au summum de mon art, j'prends des risques, j'mise tout et je viens mettre mon, grain de sel Et peu à peu j'ai pris le goût Les portes sont closes comme des maisons d'pa**es J'ressens la musique, c'est pas des boyaux que j'ai dans l'abdomen c'est des caissons d'ba**es J'prend les paris, j'lance les dés, ils pa**eront pas l'hiver J'suis de ceux qui bossent, quand ces connards dansent l'été J'voulais rapper, avoir la vie qui va avec J'savais pas que la galère des illusions ça va avec Tête dans les nuages, les pieds sur la terre ferme J'connais l'enfer, j'te le jure sur les trois têtes à Cerbère J'dois faire le taffe, pour mes aïeux et mes descendants C'est peut-être bandant mais ça coute cher d'être indépendant J'ai pris du recul sûrement grâce à une arme de guerre Cette douce idée de tous les fumer a fini par me plaire J'voulais changer, mais c'est mon naturel qui m'cha**e Arrêter les joints dans les halls, quand y'a nos daronnes qui pa**ent Catalogués, coupables à chaque fois, cherche un moyen de s'enrichir même si faut violer chaque loi J'ai pris le micro comme une sarbacane, avec ma clique on a grandi dans ces rimes, cette zic' Ils disent que le rap est dead, j'peux pas admettre qu'il périsse, pour ça que j'écris avec la plume des ailes du phénix C'est quand je rappe, j'ai l'ambition qu'il renaisse de ses cendres Qu'il me dise d'aller plomber celui qui voulait l'descendre Ce game a besoin d'un gynéco pour une deuxième consultation Il accouche de beaucoup de mères, Mazel Tov, c'est des garçons Donc le podium on s'gène pas, on va l'prendre Au pire on partage, on fait les choses, on s'arrange [Outro] Vous n'avez plus qu'à envoyer la ce-for, j'resterai vrai jusqu'à la mort Je joue pas les durs, les boss, les tueurs à gages, les bandits Mais désolé c'est bien dans cette rue que j'ai grandi Vous n'avez plus qu'à envoyer la ce-for, j'lève les bras parce que je suis fort grâce à Dieu A ceux qui soutiennent, je serais là pour longtemps Que le rap français envoie la ce-for puisqu'il m'entend