Fadah - Architecture d'une pensée lyrics

Published

0 561 0

Fadah - Architecture d'une pensée lyrics

Hé , ça fait des mois que j'griffonne Soit c'est pourri, soit j'perds mes croquis Trop d'commercial va voir ailleurs si j'chronique Au pa**age j'attend d'crever au moment propice Le cancer n'est pas si facile à vivre en dessous des tropiques Et j'profite de ma bouche tant qu'elle répond, faudrait d'abord qu'j'arrête de suer avant de dire qu'je jette l'éponge Les dettes j'les comptent, à chaque chantier laissé en plan Je perds un peu d'moi-même à chaque pensée pa**ée en blanc Aucun outil d'mesure ne saurait diriger ma plume J'essaye de guérir mes lacunes, j'vous laisse le mérite et la thune Assez semblant à quelque chose que tu connais déjà Issu d'une lignée d'architecte qui taffe sans cahier des charges Faut dire qu'la vie nous a souvent mise de côté Et quand la pa**ion s'installe en toi difficile de l'ôter Je vois des civils menottés partout, l'esprit enchaîné, t'aimerais déballer ton savoir en faire une arme mais compte les cartouches On veut qu'tu t'situes et qu'tu fa**es un choix : soit l'antifa qui n'aime pas l'faf ou l'faf qui n'aime pas l'voisin noir Tout c'qu'on veut c'est que tu choisisses un camp Et qu't'a**umes physiquement ton parti prit Dans les deux cas c'est la violence brutale qui prime Actif ou pa**if, meneur ou subordonné Soumis ou dominant, tout ça pour rentrer dans leurs données Sottise et boniment, ça c'est à toi d'juger man J'ai pas la solution d'l'équation , c'est à toi d'ruser Au calme je schématise, affûte ma flemmardise J'ai appris l'mot "liberté" depuis qu'jessaye d'me libérer d'la tise Pourtant mon père m'avait prévenu, comme quoi ça doit faire des générations qu'on apprend à faire les détenus J'écris ça comme si ça m'était v'nu par image, la nuit ! J'rêve d'un tsunami qui dévasterait Paris-Plage, l'ami ! Trash y'a comme des manquements dans l'arbitrage L'écran t'ment, quand les médias nourrissent un tas d'clivages Ma rime, c'est c'qui solidifie mes fondations Comment reconstruire un pays sans parler de collaboration ? Et tu restes en adoration devant des icônes de vie fictive On n'fait que s'enterrer à s'considérer comme des victimes Hé , victime de quoi d'ailleurs ? Si c'n'est seulement de nos schémas d'pensées Caché derrière un Juda comme de sales voyeurs Quel meilleur employeur que sa propre personne ? J'donnerais pas ma confiance à des mecs qui manipulent de telles sommes Fais l'mort quand le tél' sonne si c'est l'boss au bout du fil, ou avale sagement la pilule mais si elle n'est pas à ton goût tu vires Enfants d'putains qui nous prennent pour des vaches à lait Quoi ? J'refuse d'engraisser des porcs dont j'connais d'jà l'salaire Mais faut bien graille sa mère, quitte à truander l'jeu On y r'pensera quand on s'regardera dans l'blanc des cheveux J'aime alimenter l'feu et prendre le temps d'plancher Le zen dans l'guidon, peaufiner l'architecture de ma pensée