Edgar Sekloka - Humain Sans L'Être featuring. Edgar Sekloka lyrics

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Edgar Sekloka - Humain Sans L'Être featuring. Edgar Sekloka lyrics

Simia : Pourquoi essayer de rester sur les rails ? J'ai vu les failles Du système qui t'offre une médaille mais ne sauve pas une mère de funérailles soudaines J'ai cru aux discours qui parlent d'un autre monde Mais depuis les champs de cotons les faiseurs de paix cha**ent la colombe avec les colons Et puisqu'ils crachent sur nos tombes, on leur lâche des faux noms L'espoir perdu au printemps, c'est l'hiver que nous sauvons À peine sorti du cocon, on déploie des ailes de faucon Et s'envole en novembre avant le désastre des premiers flocons Qu'ils érigent des barrières, on sautera encore plus haut On a nos rancoeurs sur le dos pour pouvoir les jeter en arrière On reste tous hanté par la loi du point final Aucun danger te retient quand tu veux finir moins minable Au loin l'image est trouble mais je ferais tout pour un coin d'mirage Venu des enfers, on s'élance quitte à rejoindre Icare Retour au point de départ chaque fois qu'ils tuent un ancêtre J'ai grandi parmi les hommes, pourtant je connais que l'humain sans l'être Refrain : Y'a plus de son, plus de salle mais je garde une main en l'air Pour les gamins sans père dès le matin sans perspectives À peine perceptible, je garde une main en l'air Pour les êtres sans lendemain devenus humains en vrai X2 L'amnésie a terni l'éclat des mines d'améthyste L'amnistie gracie l'âme des riches, la victime devient athlétique Une histoire écrite sur une page blanche vierge de tâches d'encre ! On nous cache tant, et faut que ça me rende fier ? Nan, la révolution bat de l'aile, je lui en arrache une plume Pour réécrire le destin qu'aucun des dieux n'a**ume plus J'aime pas le futur qu'ils ont réservé à ma culture Tu veux combattre dans le système, on vient détruire sa structure Marquer la légende comme Ellips Je délivre des livres en litres comme Miles Tone dans son périple Peu importent les rimes, regarde ce qu'elles décrivent Mon constat est terrible, alors dans mes textes je le dérive pour pas mettre l'espoir en péril Voguant le long des rives du Gange à la Seine J'ai déposé les armes à vingt ans, pour le vaincre, j'ai pardonné l'attaquant Et puisque que ces mots ne changent pas la peine J'irai les chanter jusqu'à perdre haleine depuis la fosse du Bataclan Refrain X2 Edgar Sekloka : Encore une nuit d'merde dans cette ville pourrie Comme Nick Flynn j'décris l'atroce pour le digérer, je m'en nourris Je souris en force, je chante des lendemains fleuris Sans nier les horreurs historiques d'un monde fou à lier Camarades, alliés, utopistes parias Faisons d'l'espoir une fièvre, diffusons malaria Je n'oublie pas l'innommable c'est ça qui me pousse à vivre Les souvenirs sont personnels mais la mémoire est collective Les désastres y a que ça dans ton journal Pour être moins dépité j'regarde le globe sans le bocal Et je poétise sans fin un quotidien sur le fil, frêle Entre sucrr et fiel, j'donne à la Terre sa part de ciel Équilibre, vacillant, parfois ivrogne Parce que parfois angéliste on juge ma plume un peu démone Et alors ? si je puis me permettre Quelqu'un d'humain c'est aussi celui qui essaie de l'être