Bienvenue dans mon siècle, j'suis celui chez qui tout par en seize Ici plus d'charentaises, j'le dis histoire de fermer toute parenthèse J'commence déjà à m'éloigner du thème, à m'écarter du rêve J'suis pas encore sorti d'l'enfance, faut qu'j'me réveille, allez du nerf J'suis à l'étape où le paysage ne comporte plus ou pas d'landeau Tu vois, actuellement j'me sens comme perdu entre deux âges mentaux J'sens que j'suis sur la fin d'une ère, ou sur l'début d'la suivante Car c'est plus des dessins mais des schémas que sort mon imprimante Et quand j'me replonge dans le pa**é, j'me surprends à sourire parfois En une seconde j'crois bien qu'mon age se multiplie par trois J'ai des souvenirs en ma**e et des fous rires en braille J'trouvais pas d'rimes en age, prenais grand plaisir à ouvrir un Mars Et quand j'me plonge dans l'avenir, quelques frissons m'parcourent J'sais même pas où j'vais, la seule chose sûre, c'est qu'dans ma tête, ça court Et j'crains l'obscurité relative à tout ça Mais j'suis du genre à kiffer et ça, seuls les plus fous savent... (Refrain) On traverse les temps sans comprendre comment on avance Et si un jour tout s'termine, on le saura bien à temps On construira de nouveaux mondes figés par le gel des portes On survit et s'exprime à travers nos plus belles époques... À travers nos plus belles époques... À travers nos plus belles époques... On construira de nouveaux mondes figés par le gel des portes On survit et s'exprime à travers nos plus belles époques... J'ai plus l'envie d'mentir, de me construire de ces nouveaux mondes Celui qui respire par la lumière est celui qui s'étouffe aux ombres On construira des navires qui feront naufrage près des grottes Car on finit par se tuer à repenser nos plus belles époques Dans l'fond, le pa**é nous est tout aussi inconnu que l'avenir On ne se connaît que de l'image que les photos de cla**e livrent Et on apprend sur le tas, à moins de foncer dedans La vie n'est qu'un arrière-plan, ce qui compte, c'est bien le devant... Ça y est, j'divague, mais ce soir est une autre époque encore Peut-être résultant de celles où j'étais avec des potes en or Ou de celles que j'ai traversées sur un radeau drapé d'soie Gâchée par un être et par toutes ces nuits à me rappeler d'toi Enfin, puisqu'on y arrive, j'termine à risque, aiguise ma mine Écris la vie et brise la file, esquive la guigne et frise la mire Et même à quatre amis, on ne voyait notre semaine que l'jeudi Ma Belle Époque restera toujours celle que je vis...