Dddonut - Docteur lyrics

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Dddonut - Docteur lyrics

Docteur, j'ai le rap dans le sang Faîtes sortir ça à l'aide d'une saignée Docteur, checker mes mains trembler Zieuter mes yeux briller, écouter ma voix crier La seule chose que je remplis chaque jour, c'est le cendrier Je t'écris ce que je dis quand je crie Et je te décris ce qui se pa**e en moi quand j'écris Je suis gauche mais j'a**ume, j'aguiche même les cheums J'agace ma sœurette car j'ai toujours 13 ans dans ma tête (*RIRE DE SINGE BIZARRE*) Ma bite me fait la tête depuis qu'elle est sous embargo Car je consacre tout mon temps à la poésie des mots J'vais me tatouer le mot mélancolie sur la peau Et le taillader avec un couteau Espoir ça rime avec bâtard C'est pas un hasard-C'est pas un hasard Si je reste-je reste Ivre-ivre La vie m'inspire d'être triste A peine 30 ans, déjà recouvert de cicatrices La mort, je la connais bien t'inquiète, c'est une actrice (*VALD VOICE : hahaha*) Mon acte de décès était factice, fait que, j'ris chaque jour et j'profite de la vie à fond Profite de la vie mon ami Prends en main ta vie mon amour Maman, sur ma vie, j'serais là jusqu'à ta mort Papa je sais que tu m'aimes même si t'es pas d'accord J'ai pas de beau-père, j'ai deux beaux Papas (*VALD VOICE : la crème*) Sœurette sourit et croque la vie devant toi Et moi pendant ce temps là, je vais percer dans le peu-ra (*HAHAHA*) Je rigole de moi, le bonheur c'est l'auto-dérision mon con Oh oui mon con ! Manquerait plus que ça qu'on puisse plus peu-ra sans faire les cons Et c'est pour ça, que dans ce couplet, je place des BOUGI-BOUGA, PIPI-CACA et des PAN-PAN CUL-CUL C'est l'histoire d'un petit blanc maigre peu sur de lui Même Peter Pan parait mature à côté de lui "0 69 0 69" : voilà ce qu'il réponds quand la police lui demande son matricule, y vit dans sa matrix à lui, rien peut percer sa bulle! Il pisse, sur les porteurs de cagoules Il pisse sur tes boules et ta boule à Z Bon Reprenons le rap à zéro Faisons table rase du pa**é Qu'est que j'ai à dire ? Comment je vais le rapper ? Comment innover sans s'inspirer ? Comment concilier sérénité et tards-pé ? (AHHHHHH) Quand je rap, j'ai l'impression de respirer J'rap pour vivre, pour survivre Pour écrire des mots que j'arrive plus à dire *Putin! Cette phrase est d'une ban*lité affligeante* J'ai pas aiguisé ma plume pour me confondre aux gens *Nan nan* Je regrette ce que j'ai dit, je suis pas un génie et je suis gêné d'en parler, c'était mon égo qui n'avait plus la place de s'exprimer J'enta**e les soucis avec audace Mais ma tête est froide et mon cœur est de glace Ma peau est violacée Faut dire c'qui est, il fait frisquet J'ai l'air gelé, j'l'sais Posé, réservé, blasé, j'l'suis Oh, j'vais prendre mon temps pour niquer tes tympans Oh oui j'vais prendre mon temps bébé ! J'suis détendu quand j'ai l'temps L'adage dit que le temps c'est de l'argent Moi je suis serein sans et tant pis pour toi si tu penses que les sous c'est un soucis Relis c'texte, j't'donne la solution Enfin, c'est mon point de vue, t'es pas obligé de le partager... Non, j'déconne (AH!) Enfant d'pute, tu vas apprendre à m'écouter Pose ton carnet de chèque dans ta poche Tu peux pas éternellement cacher tes vices sous de gros cachets J'vois des ca**os en costard Vous voyez des rois et vous les vouvoyez A ce rythme là, ça s'ra : Rythme Argent Poésie Donc me dit pas d'être poli, fils de ravioli! Ma rage est plus saine que ta fourberie Fourre toi un lingot en or dans le boul C'est ta mère la cagole que j'vais larguer sur Kaboul "On avait dit pas les mères!" Non, on avait dit pas ma mère C'est mon texte, j'fais ce que je veux J'fume de la beuh, j'travaille peu, j'fais ce que je veux Ne me reproche pas de me battre pour rester moi Ne rejette pas ta peur sur moi C'est pas parce que tu as tué tes rêves que tu peux faire pareil avec les miens C'est quoi ton problème ? Tu aimes pas voir heureux quelqu'un ? Tu me parles de réalité crétin, mais le monde qui t'entoure te paraît réel ? Es-ce que pour toi prendre le pouvoir, ça en vaut la peine ? Es-ce que ça irait mieux si Papa disait "Je t'aime" ? Es-ce qu'un attentat va péter cette semaine ? Es-ce que je vais encore me poser des questions par centaines ? Atteint du complexe de l'imposteur ça fait 15 ans que j'ai pas dévié les yeux de mes posters Soudain, mon égo ne sait plus quand se taire Et mes oreilles me réclament sans cesse du austère J'ai la poisse, mais j'ai d'la place dans mon coeur Ils m'écœurent ces cons, du coup, j'y vais à contre-coeur A contre-courant, en courant Courez courez, bande de D.P., vous m'attraperez pas (HAHA) Courez courez monsieur le député, le peuple est en bas (HAHA) De toute façon, je te tiens par le pied et je te lâcherais pas Lâche moi ? J'sais pas... En attendant, j'ai ton talon d'achille sous mes doigts et j'a**ume mes complexes, contrairement à toi Moi, la seule faille qu'il me reste se trouve dans des pochons remplies d'herbes vertes La paresse me tue, peut-être... Tes caresses (Humm) m'ont plu, peut-être... J'm'en pète que mon père ait l'air bête en chaussettes-claquettes Faudrait peut-être que j'arrête de parler de mes parents... Mais j'ai travaillé 3 ans en maison de retraite Et j'ai compris que la mort ne commence pas quand la vie s'arrête Mais lorsque la solitude s'abat sur toi... Le temps s'arrête Je pensais être a**ez fort pour vous aider Mais vos visages ridés et souriants Sans cesse, je ressa**ais Je suis la dernière personne à qui tu ai parlé J'étais loin de m'en douter... J'espère que mes derniers mots ont su t'apporter la sérénité que tu cherchais Cet endroit te méritait pas Tu aurais dû t'éteindre auprès de tes enfants Dans leurs bras J'espère que tu t'es endormi paisiblement Que tu t'es rappelé essentiellement des bons moments T'as pa**é ta vie à sauver des vies mais même morte à travers ma voix, tu reprends vie Les derniers jours, tu pesais moins de 40 kilos Tu ressemblais à une momie T'était une mamie Mais à chaque fois que nos yeux se croisaient J'y décelais de la malice Tu comprends le pouvoir du regard quand tu es fixé par le désespoir Qui ne se règle pas avec un "Bonjour" "Bonsoir" J'vais éblouir ma vie en cravate-peignoir J'voulais finir ce texte avec un peu d'humour Mais je vais clore avec ce qui nous manque : L' AMOUR (*PUTEEEEUHH*) A bah nan, t'as tout gâché là...