Bien sûr y'a eu Guillaume, le fils du procureur Celui qui avait un oeil à vous faner le coeur Bien sûr y' a eu Aimé, le fils de l'épicier Tête de pioche mais les poches toujours pleines à craquer Bien sûr y'a eu Alphonse, qui était fils de notaire Qui préférait les grosses, les femmes comme les affaires Bien sûr que tout cela je le savais déjà Mais on n'se refait pas Car moi tu m'aimerais, du moins je le croyais Quand on aime il faut croire sinon c'est pas la peine Moi, moi je te consol'rais, moi je serais le dernier Quand t'en aurais a**ez, a**ez d'être la reine Bien sûr y'a eu Edgar, qui était de... quelque chose Mais qui r'semblait tellement au jardinier d'sa mère Qu'il y avait eu, c'est sûr, plus qu'une histoire de roses Entre ces amoureux de la rose trémière Bien sûr y'a eu Delphine, oui je dis bien Delphine Une erreur, un accroc dans l'train-train d'la routine Bien sûr que tout cela je le savais déjà Mais on n'se refait pas Car moi tu m'aimerais, du moins je le croyais Quand on aime il faut croire sinon, sinon c'est pas la peine Moi, moi je te consol'rais, moi je serais le dernier Quand t'en aurais a**ez, a**ez d'être la reine Bien sûr y'a eu Bruno, celui qui était si beau Pis en dedans si laid, comme du poisson pas frais Bien sûr y'en a eu tant, que pour ce paradis J'attendrai que mon coeur soit le dernier servi Bien sûr que ton regard perdait quelques lueurs Bien sûr que tes cheveux prenaient quelques blancheurs Bien sûr que tout cela moi je le sais déjà Mais ça ne compte pas Car moi tu m'aimeras, ça au moins je le crois Quand on aime il faut croire sinon, sinon c'est pas la peine Moi, moi moi je te consol'rais, moi je serais le dernier Quand t'en auras a**ez, a**ez d'être la reine Oh, je ne suis pas beau, je n'suis pas un héros Mais que demain tu m'aimes et demain tu verras Demain, si tu le veux Oui moi je serai … Dieu…