[Couplet 1 : Dajoan Mélancolia] Culture en serre, rigueur, axe que l'on resserre Une plante qui pousse sur des regards, dans un placard sous des lumières Calcul existentiel que l'on malaxe, qui prolifère Dans les esprits pas dans les faits, l'essentiel que l'on nommait La main de fer souterraine qui s'exprime haut dans le ciel Ce que l'on perd après avoir construit jusqu'au cimetière Ce que l'on garde en spirituel, dimension virtuelle, à cran Ça crève toujours le cœur quand son jardin crève l'écran [Un hiver ?] personnel, une pa**erelle vers l'austère Le froid exerce sans partage, m'oblige à être perce-neige Nos pétales s'envolent alors ne laissant que la tige L'espoir s'image en fleur, le vent mouvemente tu piges ? Ce que j'espère mais ne dis pas, en fait que ce qui ne se dictent pas Fleurissant de milles couleurs, des périodes avant l'exode L'heure de l'autre en incommode, une période en épisodes Si je crypte, ce n'est pas que je suis hypocrite J'an*lyse ce que l'on scrute en fabriquant mon propre script Salement isolé, s'enlise, s'éloignant les alizés Parti de son existence, le regard désabusé Comme chaque homme je tombe comme les ombres quand je doute Je les cla**e et les dénombre, verdict sans référendum Ce paradoxe qui nous inonde, lire entre ces milieux immondes En zone d'ombre, un grand nombre camouflent leurs gestes dans la pénombre Ou dans la clarté d'un potager bien pensé que l'on se crée En aparté, appelez-le "Jardin secret" [Refrain x2 : Dajoan Mélancolia] Une part de mystère, une parcelle de solitude Une part d'un rempart austère qui harcèle nos certitudes Compare nos jardins, nos secrets, nos attitudes Et ces parts d'anodins si sacrés pour nos habitudes [Couplet 2 : Fayçal] Un portail s'entrouvre à l'heure où l'ennui s'enclenche Dans la chaleur des nuits blanches mes détails se découvrent Mon parquet de taille esseulé des cérémonies Le grand lac de mes entailles ruisselait dans l'harmonie Ensorcelé toutes mes défaites sont mes fleurs Dont les pétales morcelés en fait m'effleurent Imparfaite est la verdure, futile d'envergure Les volatiles qui perdurent serait-ils de mauvaise augure ? Auprès d'un sol pleureur mes rires sont enracinés Au sol, dans la peur, prêts à périr calcinés Étrange [aimer si près ?] de mes stupeurs J'ai dérangé la torpeur d'une rangée de cyprès Assis sur des pierres enlacées de lierre Je me suis la**é d'hier, de ces récits, de mes prières Le naturel fane et mes plaisirs sont en tort Tel un profane j'ai mes désirs pour mentor En bas d'un peupliers, entre guivre et couleuvre Mon combat s'est replié dans la douleur de l'oeuvre Dans la couleur du cuivre qui givre les fontaines Mais pour l'heure dois-je poursuivre et survivre en quarantaine ? Mes peines se froissent et puis le dédain se crée Près d'un puits les corbeaux croa**ent dans mon jardin secret La haine, le beau, la prose et les remords sont a**ortis Entre les orties et les roses la mort est à la sortie [Refrain : Dajoan Mélancolia]