Claude Nougaro - Jalousie lyrics

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Claude Nougaro - Jalousie lyrics

Desdémona, Desdémona Othello vient, Othello va La blanche Desdémone Défait ses blonds cheveux Autour d'elle frissonne Le palais ténébreux Comme un aigle au coucou Othello tient à elle Caresser son cou frêle Avec un soin jaloux Desdémona, Desdémona Othello vient, Othello va La blanche Desdémone Brosse ses blonds cheveux Elle prie la Madone: " Ouvrez lui donc les yeux !..." Elle ne comprend pas Que celui qu'elle adore Veuille sa mort, ce Maure Dont elle guette le pas Desdémona, Desdémona Othello vient, Othello va La blanche Desdémone Prie pour son homme noir : " Faites enfin qu'il raisonne..." Résonne le couloir " J'ai peur mon Dieu, c'est lui !" Mais non, plus rien ne bouge Toute pâle et si douce Elle s'étend sur le lit Desdémona, Desdémona Othello vient, Othello va S'endort la pauvre femme Éclairée d'un flambeau Brusquement crie la flamme Apparaît Othello À son flanc resplendit Le poignard d'émeraude Avant que luise l'aube Il en aura fini Desdémona, Desdémona Othello vient, Othello va Il étreint la déesse: " Démone ! lève toi Que voulez vous, mon prince ? T'étouffer de ces doigts Mais que vous ai je fait Othello, je vous aime ! Ne me mens plus, putaine ! Cesse de blasphémer De ton stupre, supplice Je connais les exploits Dieu pardonne tes vices Avant que je te broie C'est faux ! Pour vous chérir J'ai vécu sans mensonge... Ce poison qui vous ronge Je vais vous en guérir Tu me trompes, vipère ! Je sais tout, je t'ai dit ! " Alors Othello serre... Desdémone périt Desdémona, Desdémona Othello vint et tu t'en vas Le meutre est découvert Le criminel s'explique " Elle était angélique ! Tu l'as tuée, pervers Tu n'aimais que la mort Tout le reste est prétexte Tu n'aimais que ta peste À travers d'autres corps ! Puisque j'étais l'enfer Je vais faire le vide..." Devant tous, en plein bide Il enfonce son fer Serpent de sang en sort " Desdémone, ma neige... Ma brûlure, ma braise Baiser...Baiser, encore..." Sur la morte Othello Dans un baiser expire C'est terminé. Shakespeare Referme son stylo