Quand tu restes immobile à regarder la mer le feu des derniers rayons de soleil enflamme tes cheveux. Oh mon amour, ne me demande pas qui je suis. Ne me demande pas pourquoi cette blessure à l'épaule , Je veux te garder et toucher la fumée, Non, ne dis rien la nuit est calme, Juste les grands arbres qui balancent leurs palmes. Veille sur moi dans les brouillards, Veille sur moi comme un secret, L'ombre de la forêt se pose sur tes collants, Le désir que tu sais me fait jeter du poivre dans l'eau salée. Oh mon amour, Ne me demande pas qui je suis. Tous les enfants sont des marins, tous les marins ont peur du sable, Peut être que j'ai peur du marchand de sable, Quand la raison navigue, Sur les vagues de la fatigue, Mon navire chavire. Oh mon amour interdit, Ne me demande pas qui je suis, Mais surtout, n'oublie pas celui, Qui t'a donné cette nuit. Oh mon amour interdit, ne me demande pas qui je suis, mais surtout n'oublie pas celui, qui t'a donné cette nuit, oh mon amour interdit.