Cause Commune - Gula lyrics

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Cause Commune - Gula lyrics

[Couplet 1 : 7M] J'ai le besoin d'expier mes pêchés et ceux de mes congénères Tout ce fric qu'on vénère face aux conflits qu'on génère Grâce aux profits, ça s'approprie la panoplie d'bons élèves Moi, j'autopsie, à chaque profit, ça cache aussi monts et mer- -veilleuses façons de pousser notre monde à s'étouffer Mais, dis moi, que doit-on faire ? Je sais que l'Homme a tout faux L'Homme éclaire sa lanterne avec une lampe à pétrole C'est des gosses qu'on enterre quand, toi, tu rentres à l'école A tort et à travers, l'Homme a croqué dans la pomme Mais tous les pépins leur sont restés au travers de la gorge Et les Dieux qu'on adore n'ont d'yeux que pour la mort Et, si j'suis traité d'facho, j'suis trop athée pour la norme J'ai caché sous ma langue de quoi cracher le vrai Et, crois moi, de quoi gommer tes croix gammées sur l'épaule L'hémisphère sud est obligée de loger sous des tôles Des mômes tombés sous les balles d'un monde bâti sur des tas De fondations instables, Brésil, favelas, ça et là Des vies résident dans les ruines de Soweto C'en est trop, quelle folle, folle époque Si les richesses sont dans nos coeurs, alors l'or est toc L'époque me paraît fausse, des yachts en marée haute La mer paraît belle, mais cache des morts à marée ba**e Est-ce que ça change quand les années pa**ent ? Demandez ma réponse : non Tu crois que je rappe pour changer les consciences ? Vaudrait mieux qu'on s'pende, tu peux frotter tes veines De toutes manières, tu sais que ce monde t'a ôté tes rêves Je fais boxer mes lèvres face au beat au BPM Je fais pousser mes graines dans les terres d'un jardin d'Eden Quand j'étais gamin, j'rêvais d'être le parrain, mais c'est Ce qui s'obtient tant bien que mal qui s'obtient par un méfait La gourmandise n'est pas qu'un vilain défaut C'est aussi la cause de ce mal : le bilan est fait [Couplet 2 : Kesti] Et ces soldats réitérant la terreur dans la boue Ces vétérans se relayant à Téhéran Kaboul La gourmandise des gens les mange et les rend maboules Il y a des gosses serrant des dents quand Mitterrand avoue C'est dans leurs yeux d'innocents que devraient baigner vos larmes Comptez plutôt tous les corps que le pétrole et les dollars Pendant qu'en Europe des gosses préfèrent jouer les no life Et connaissent moins Malcolm qu'Aragorne et Légola**e Je dis ça mais, moi aussi, j'ai un iPod et des goda**es Tout le monde veut des lovés, de moins en moins de bénévolat Des hommes se suicident encore chez France Telecom Pendant qu'on dépense des tonnes de fric pour changer de téléphone Mon Dieu, j'ai commis des pêchés, j'ai volé, j'ai menti J'ai même du vendre mon âme au Diable pour quelques centimes Tandis que les Hommes se maudissent, j'en oublie ceux qui mendient Plus je grandis, plus je m'aperçois qu'il n'y a plus de gentil Gandhi L'Homme est mauvais pour lui-même, l'argent lui a pourri l'âme Mais, quand il a du cœur, c'est sa bonté qui l'handicape Le bien, le mal : je crois que tout ça est identique Je vois tous ces culs qui dandinent Pour les hommes : des friandises Y'a des crack-man au ventre vide et ceux qui s'empiffrent Du coup, quand on me tend un verre, je fais pas celui qui s'en prive De pire en pire, de ville en ville, l'envie de piller les billets De son voisin mieux habillé, et Belzébuth a pris l'empire Ce qui remplit nos poches provoque un bilan triste Pendant que tu t'identifies à des tyrans qui se moquent De leur pays en crise, aucune école et puis tant pis Du moment que le plomb est mis dans le mille