Un pied devant l’autre, j’regarde, j’contemple ce qui m’entoure Oui j’me balade dans ma ville et j’en fais souvent vite le tour Mais cette sphère me rend folle et j’compterais pas m’en la**er Cet oiseau perché dans l’arbre me rappelle tant où j’t’enlaçais Mais dis-moi que c’est pas fini, j’veux contempler cet horizon Qui s’éteint si vite, oui bienvenue dans ma vie Les nuages dessinent des sourires, j’en oublie mes soucis J’me dis que pour rattraper ce temps, faut que je me mette à courir Sur le chemin de la vie, on se ballade Des détours, des ennuis, on aimerait que ce soit pas grave Les beaux jours et les envies, les sales tours, on baisse le prix de nos esprits Les facéties bonnes ou viles se palabrent Le soleil me lève ouais, début de né-jour ou début d’aprèm C’est la même, une brise fraîche par la fenêtre M’emmène malgré la flemme, faire un tour Emprunter le sentier sans voir où il va mais sommes-nous fous ? Imagine toi, cette longue route Qui nous attends, elle est douce mais pleine de doute Et peu importe les coups, viens on part en balade Balade, balade, balade, balade Imagine toi, cette longue route Qui nous attends, elle est douce mais pleine de doute Et peu importe les coups, viens on part en balade Balade, balade, balade, balade Viens on arrête le temps deux minutes, on se pose sur un banc On contemple l’avenue comme quand on avait 15 ans Et qu’on découvrait le lycée, les potes et les gens Qu’on se prenait pas la tête ou alors gentiment Viens on lâche la pression et on prend le bon chemin J’ai comme l’impression, plus je marche et plus je me rapproche de demain Et apprécions, la douceur de cet air Et après si on se quitte, c’est que nos routes diffèrent Semelles de mes baskets qui se jettent à terre, effectivement f** le ciment, hésitant, mais je préfère marcher dans l’herbe En 17 ans de simple existence, j’peux dire calmement Comment c’est chaud de se trouver des frères Que des putes sur ta route, vite déçu, c’est normal C’est le jeu, les nuages pa**ent parfois au-dessus de ton crâne Moi j’roule un boz et avance, j’ai l’karma et la chance Mon chemin quittera peut être la France, pour le moment je laisse faire mes jambes Imagine toi, cette longue route Qui nous attends, elle est douce mais pleine de doute Et peu importe les coups, viens on part en balade Balade, balade, balade, balade Imagine toi, cette longue route Qui nous attends, elle est douce mais pleine de doute Et peu importe les coups, viens on part en balade Balade, balade, balade, balade L’chant des oiseaux dans le vent, qui souffle dans mes cheveux J’peux pas rêver mieux nan Le mauvais temps qui gronde au loin me rappelle Que je dois quand même ouvrir les yeux ouais Trop de rêves gâchés par la tristesse, j’tape des insomnies Il m’reste plus qu’à relever la tête Et ça m’arrive de m’arrêter, de délirer sur les étoiles Et puis j’me dis en fait j’nous trouve petit quand je me compare au ciel Pour ceux qui courent, ceux qui marchent et ceux qui tombent S’il vous plait ne soyez pas sourds devant le monde Pour ceux qui doutent, ceux qui rêvent et ceux qui ont le moral plombé Pendant votre balade ne laissez pas tout tomber Imagine toi, cette longue route Qui nous attends, elle est douce mais pleine de doute Et peu importe les coups, viens on part en balade Balade, balade, balade, balade Imagine toi, cette longue route Qui nous attends, elle est douce mais pleine de doute Et peu importe les coups, viens on part en balade Balade, balade, balade, balade