[Couplet 1: Caballero] Écoute ça, yo, OK Ai-je su dire vraiment c'que j'pense ? À chaque 16 écrit, j'sais pas, mais il pleut des cordes Mais n'compte pas subir l'étranglement J'pose sur l'beat, c'est quand j'me sens le mieux C'est là qu'mes joies et mes peines surgissent étrangement J'ai les textes les plus subtils de l'underground Dès qu'mon crew rappe, tu trouves ça sublime et t'en redemandes Quand j'surine, tes potes se rangent, roule un bon gros cigare Pour que l'poto Rizla et qu'tous les Corbeaux freestylent Sois pas surpris qu'tes jambes tremblent, mes vers sont apeurant Tout l'contraire de c'que ces suces-bites tentent de vendre Ichigo en version rappeur, j'lance des coups d'sabre Goûte ça, pour qu'ça supprime tes dents d'devant Tu piges qu'ces temps me rendent vraiment nerveux Avec les frères, j'm'enferme loin d'ces gens stupides sans qu'je mente On vient changer la donner, laisse chanter ma prose Pour faire fuir les démons qui veulent me planter la peau [Refrain: Caballero, Rizla & Ysha] On chante le blues Caba, Rizla et Ysha Pour nous, lâcher des freestyles, c'est vital On chante le blues On est comme ça nous On t'lance du vrai Hip-Hop et on f** ton crew de jaloux On chante le blues Pas eu besoin de beaucoup pota**er Pour chanter le blues, chier sur une prod à 16 On chante le blues [Couplet 2: Rizla] J'ai le réflexe inné quand je prend le bic Je te fait pas de dessins car tu comprends quand je rentre le beat J'ai la rage au bide, je ne rappe jamais le ventre vide car Même nos vies partent en freestyle le vendredi soir Tise et petch, on fait nos entreprises Si tu nous veux en concert, compris sera notre prix Attends, Seize, pas la peine de faire un autre prise Mon rapport avec le microphone est l'un de mes nombreux vices Stop, il faut que j'entremêle tout aç car J'aime quand le kick et la snare résonnent avec la ba**e Je pompe le buzz avec le swagg d'Bob Marley Sur une instru digne de l'un des meilleurs de boss d'Arlem Joue pas les chroniqeurs, gros c'est nous les gros niqueurs Quand on arrive, ton crew il pleure, on fanatise les auditeurs T'es qu'un stagiaire, je suis moniteur Mon flow vient de naitre le tiens, il meurt Si je bafouille pendant le freestyle, ben c'est que j'ai bu trop de liqueur J'ai commencé, les anciens m'ont dit "faut que t'arêtte" Tout ces ringards on peurs de nous donc ils disent "f** la relêve" J'affonne ma Black Label dans mon gobelet Jack Daniel Je vais la où les catins trainent, les gars on se capte après [Refrain - Caba/Rizla/Ysha] On chante le blues Caba, Rizla et Ysha Pour nous, lâcher des freestyles, c'est vital On chante le blues On est comme ça nous On t'lance du vrai Hip-Hop et on f** ton crew de jaloux On chante le blues Pas eu besoin de beaucoup pota**er Pour chanter le blues, chier sur une prod a 16 On chante le blues [Couplet 3 - Ysha] Yankee Sierra Hotel Alpha, Ok, yeah, yeah On s'est décidé a terrifier les MC merdiques Mec je débite des rimes fraîches sur le projet d'R.I.Z, yo yo Les rimes défilent, j'écrit très vite mes rimes Un petit défi est toujours le bienvenu, comme un digéspliff Laissons dans leur déprimes tout ces chanteurs merdiques Je mitraille ces bandes de débiles, plus sanglant qu'Anders Breivik Les Corbeaux et Rizla, tcheck la Dream Team Une fois la gorge trop désydrathée, on pillave de la Jim Beam Notre rap est crade et trop underground On fait des connexions comme le métro Londonien Je suis pas la pour faire gigoter vos seuff, faire du Hip-Hop déconneur (Haha!) Ce moov', je le transforme en Kino Der Toten, cousin Chacun sa mafia, chacun sa smala On part a l'attaque, mani, car on a la dalle Le rap est devenu fade, on vient pimenter le truc Chaque une de nos lines fait l'effet d'un kick dans les burnes [Refrain - Caba/Rizla/Ysha] On chante le blues Caba, Rizla et Ysha Pour nous, lâcher des freestyles, c'est vital On chante le blues On est comme ça nous On t'lance du vrai Hip-Hop et on f** ton crew de jaloux On chante le blues Pas eu besoin de beaucoup pota**er Pour chanter le blues, chez et sur une prod a 16 On chante le blues [Outro] Yeah yeah yeah Rizla, Ysha, Caballero Écoute-ça...