Buffalo Daughter - Les sirènes (feat. Fuzati - Klub des Loosers) lyrics

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Buffalo Daughter - Les sirènes (feat. Fuzati - Klub des Loosers) lyrics

[Fuzati] Je traine avec personne que tu connais, bienvenu dans la vraie vie Zéro demande d'ami, y a que tes droits qu'on te notifie En fait ils s'amenuisent et les nuisants sont plus nombreux Comme les billets chez les banquiers des constructeurs de barreaux d'aciers Assis menotté au fond d'une fourgonnette blindée Hématome au visage interdit de manifester Esprit stérilisé, parce que terrorisé Permis de travailler, pas de théoriser Toute la semaine une ma**e humaine s'enta**e souplement dans les veines et les artères de béton brut à grands coups de balles dans la lutte Et maté mathématiquement, une race de ratés cependant, une traquée systématiquement, ne pas craquer théoriquement Dans la pratique des vies, j'ameuterai loin d'un délire, au lit, quelques récits où rester libre est un défit Au fait c'est mort aussi pour toutes ces filles ainsi pa**ées les nuits poussant l'ennuie jusqu'au bord du suicide et regarder tomber les uns après les autres Et si le sol est plein de sang, c'est qu'en cas de dépression il pleut toujours des perdants Certains s'abritent, évitent lâchement les coups durs les coups de mou On leur laissera ouvrir la bouche une fois qu'ils seront à genoux [Refrain] [Fuzati feat Buffalo Daughter] Quand j'entends la sirène, c'est la fin des bohèmes Chacun cherche un système pour échapper à sa peine Quand j'entends la sirène, il se laisse aller la haine Courrons à perdre haleine pour échapper à nos peines Quand j'entends la sirène, c'est la fin des bohèmes Chacun cherche un système pour échapper à sa peine Quand j'entends les sirènes, nos coeurs sont à la traine Courrons à perdre haleine pour échapper à nos peines [/Refrain] [Fuzati] J'sais pas trop ce que tu voulais être mais tu t'es surtout fait avoir A trop vouloir devenir premier on finit dernier des connards Mais comme l'histoire ne retient jamais le nom de ceux qui servent il faudra tenter d'être en haut pour ne pas avoir les yeux qui cernent Matin si terne qu'il se confond avec le bitume, le plafond d'un bureau, d'une usine. Au fond de nous tout est devenu si gris Asahi de toutes parts, a**aillis de toutes parts par mes peurs, un rempart de bouteilles en verre vides Château fort de fortune caché dans une forêt sordide J'sais pas si je vivrais très vieux mais ma fin sera aride Avide, le pouvoir se partage à coups de couteau dans le bide A défaut de s'élever, on a des remontés acides Populaire mais misanthrope dans le trom je voudrais mon propre wagon Payer le chauffeur pour trouver la bonne direction Quand la science-fiction devient science tout court on devient sourd devant une gamine en talons dont les grands yeux crient au secours L'amour ça veut dire pa**e, ce que tout le monde fait car on s'en tape Si son mac confond son cul avec un petit sac de frappe Une pute de plus à dix mille yens avec une jolie tête de chienne Chacun cherche la télécommande pour pouvoir changer ses chaînes [Refrain]