Booba - Ünkut VS Distinct (pro-zik) lyrics

Crise du disque oblige les rappeurs ne se battent plus dans les bacs mais dans les étals. Avoir une marque à son effigie est un cla**ique qui nous vient des USA, on peut citer notamment G-Unit de 50 Cent. Chaque rappeur se doit dorénavant de posséder une marque, mais qui n'est pas adressée uniquement à sa fan base, ainsi elle ne doit pas directement faire référence aux rappeurs de par leur nom (exemple : Street Swagg de La Fouine) le but étant plus de faire un maximum de ventes au lieu de simplement offrir un moyen aux fans pur et dur de promouvoir leurs artistes. Ainsi nos rappeurs français, ont pratiquement tous une marque qu'ils tentent de promouvoir dans leurs musiques, le plus emblématique dans le rap français reste Ünkut la marque de b**ba, mais qu'en est-il de son grand rival Rohff et de sa marque Distinct. Différences de promotions Ünkut : Depuis des années b**ba martèle le nom de sa marque dans ses chansons : « Ü sur le polo, Versace sur le costard », à force de répétition le message est finalement pa**é comme nous allons le voir. Il était étonnant que b**ba ne fa**e pas de remarque sur sa victoire par K.O dans le domaine du textile, il gardera d'ailleurs cette carte dans son jeu pour ne l'abattre qu'au bout du 3ème son T.L.T. Depuis 2010, Ünkut est rentré dans une autre dimension, b**ba mettant de plus en plus la marque en avant, ce qui semble avoir payé vu que Ünkut a fait entre 5 et 10 millions de CA en 2012, et s'est offert le luxe de sponsoriser des matchs de foot de premier lieu comme France - Italie. Chaque clip de b**ba est l'occasion pour lui de faire de la pub pour sa marque de vêtements, chaque apparition télé, toujours dans une attitude très professionnelle il refuse systématiquement les photos avec ses fans si il n'est pas habillé en Ünkut. Si on s'aventure sur son instagram on a l'impression d'être face à une vitrine promotionnelle, du Ü partout, entre des seins, sur des jambes, sur des vieux, sur b**ba Distinct : Rohff quant à lui n'a pas eu autant la fibre commerciale, ses allusions à sa marque étaient beaucoup moins présentes dans ses albums, il a sûrement compris l'intérêt de cette pratique puisqu'il revient à la charge dans le premier extrait de P.D.R.G avec une punchline rappelant d'ailleurs étrangement le Duc : « DT sur le polo, swagg d'enculo ». La marque a beaucoup d'handicaps, notamment le fait que jusqu'à aujourd'hui elle n'avait aucun point de ventes physiques ni de site internet indépendant. En 2011 la marque n'a généré que 76.600€ de chiffre d'affaire pour un bénéfice final de 11.400€ comparé à Ünkut, qui la même année a effectué entre 5 et 10 millions de CA... b**ba et Rohff, seuls maîtres à bord ? Ünkut : En effet, quand on creuse un peu, on peut voir que Ünkut est édité par « IZI Trading » société au capital social de 100.000€ basée aux Champs Élysée et dirigée par Laurent Abitboul et son frère Jérome. La façon dont ses derniers en parle laisse entendre qu'ils ont totalement repris la marque, b**ba quant à lui reste la vitrine de la marque, mais laisse entendre qu'il en est en partie propriétaire. Il est fort probable qu'il n'en est qu'actionnaire ce qui expliquerait la très bonne gestion de la marque, b**ba s'occupant uniquement de la promo et des personnes compétentes gérant les aspects stylistiques, financiers et techniques. Aujourd'hui Unkut est la première marque Street Wear en France et Europe (« izi »). Distinct : A l'inverse d'Ünkut la marque appartient entièrement à Rohff. D'ailleurs Rohff s'est mis en Roh2guerre en mettant en branle l'industrie lourde en nommant sa future tournée : « Distinct Tour » et en sortant un site internet. D'ailleurs Rohff apparait dorénavant uniquement en Distinct, il a compris que son rôle principal à jouer est d'être l'homme sandwich de la marque et non de faire des leçons de style en vantant d'autres marques que la sienne et en la reléguant à une utilisation bien cachée de sous-vêtements. Le style a aussi beaucoup évolué, les derniers modèles présents dans le clip « 4 étoiles » sont plus professionnels et « cla**e ».