[Couplet 1] J'aimerais écrire le truc le plus vrai que j'ai jamais écrit Beau, à la fois tendre, murmure et cri Trouver les mots les plus justes, les plus forts Des milliers de fois, j'y ai renoncé mesurant l'effort Dans ma tête si souvent décliné Pas facile car j'ai le cœur tellement déchiré Ton absence, j'espère que tu sais ce que je ressens Cette indicible partie de toi qu'il y a dans mon sang Souvent je doute, perdu au croisement de tant de routes Sous le poids des angoisses parfois je m'arc-boute Sinon, il y a cette voix au fond de moi que j'écoute Le fondement de ce qui m'aide à affronter ce que je redoute Je t'aime Tu m'as laissé tellement de choses, encore aujourd'hui tu sèmes Des mots, des notes, des souvenirs, des bons, des autres, des sourires Qui font que même si je soupire pour toujours, ça va me soutenir Je soutire de mon essence de quoi trouver des sens Me dépense, tu m'as laissé de quoi affûter mes défenses Je tire mon chapeau pour ton pa**age sur cette terre Salue l'artiste, l'homme, le père Salue l'artiste, l'homme, le père L'artiste, l'homme, le père [Couplet 2] Même si je dois me pa**er de nos conversations, nos étreintes Tes conseils, nos déconnades, j'peux pas te confier mes craintes Mes espoirs, te faire part de mes réflexions Plus le droit de te voir, recevoir ton affection C'est indirectement que Céline et tes petits enfants te connaîtront Mais je suis sûr que tu seras dans l'atmosphère quand ils naîtront Vois-tu que j'ai les épaules plus solides, que je me construis Que je relève la tête, que des leçons de la vie je m'instruis Crois-tu que je suis dans le bon ? Sais-tu quel lendemain Pour ce morceau, ce disque, mon chemin ? Celui de mes contemporains ? Soit, tu es tellement au-dessus de tout ça maintenant C'était l'hiver dans mon cœur, maintenant je sens que c'est le printemps Car en toi il y avait ce corps étranger mais aussi l'envie de se relever À combien auras-tu permis d'au moins un peu s'élever ? Même si beaucoup n'ont capté la beauté de ta vérité Profonde et simple à la fois dont tu nous laisses héritier Tant pis si le destin peut être d'une cruelle sévérité Qu'on ricane mais qu'on ne doute pas de ma sincérité Pendant que des clowns tristes et pantins masquent dans un triste bal Certains s'abreuvent de ton leg, de ton œuvre comme d'une source vitale Je ne sais pas pourquoi je fais ça mais je voulais dire publiquement Qu'en 2002 nous a quitté quelqu'un d'épatant pudiquement Tant pis si c'est mal perçu, que de poser soit hyper dur Et que ça me perturbe tant que ton souvenir perdure Je salue l'artiste, l'homme, le père Je salue l'artiste, l'homme, le père Je salue l'artiste, l'homme, le père L'Artiste, l'Homme, le Père [Outro] C'est pas mon meilleur texte J'ai jamais posé avec autant de difficultés Mais j't'aime Merci à toi et merci à maman pour tout Tu me manques Viens plus souvent m'rendre visite dans mes rêves On se reverra