N'en parlez pas N'y touchez plus Vous avez fait a**ez de mal Il ne sera jamais normal Que par tristesse l'on se tue Mais avoir vu tout mélanger De grosses mains dans votre cœur Dans votre âme des étrangers Il y a de quoi prendre peur Et c'était un amour peut-être Un amour pourquoi, un amour comment Un qu'on ne met pas aux fenêtres Un qui ne ferait pas même un roman En brandissant votre conscience Vous avez jugé au nom de quel droit? Vos poids ne sont dans la balance Pas toujours les mêmes On ne sait pourquoi Monsieur Pognon peut bien demain S'offrir mademoiselle Machin Quinze ans, trois mois et quelques jours On parlera de grand amour N'en parlez pas N'y touchez plus Mais savez-vous de qui je parle? Il ne sera jamais normal Qu'on tue et qu'on n'y pense plus Mais avoir vu tout saccager Et dans son âme et dans son corps Mais trouver partout le danger Il y a de quoi prendre mort Et c'était un amour peut-être Un amour printemps, un amour souci Un qu'on ne met pas aux fenêtres Un qui pouvait faire du mal à qui? Si j'avais su, si j'avais su Que vous vous penchiez au bord de ce trou D'un coup d'avion serais venue Pour vous retenir là au bord de vous Monsieur Pognon ne mourra pas Mam'zelle Machin, la bague au doigt Étalera son grand amour Avec quelques diamants autour Et le printemps déplie ses feuilles La liberté nous berce encore Nous qui sommes toujours dehors Il se pourrait bien que l'on veuille Nous couper les ailes aussi Je vous dédie ces quelques fleurs J'aurais pu être comme vous Et tomber dans le même trou Je vous comprends si bien, ma sœur Vous restez un de mes soucis On n'a pas arrêté la meule Où d'autres se feront broyer Et vous ne serez pas la seule Ça ne peut pas vous consoler