Eh yo les années pa**ent, emportent rires et pleures Moment qui constamment me briserait l'coeur Les pavés ont accueilli mes larmes Et aujourd'hui mes larges baskets Je m'suis recueilli j'ai l'art Fini la nostalgie je plane au dessus des névroses Unique étant ma place au paradis Et j'ose pas dire quand la cause cache mon avenir J'regarde le ciel dans l'envie d'accomplir mes tâches En attendant j'me laisse caresser par le vent plutot que par les filles J'n'ai pas l'temps, j'file, à mille à l'heure Mais sur le terrain rien de concret, j'pa**e du rire au pleures Sûr de m'éreinté on verra J'pars au boulot taffer faut qu'on reconnaisse Efficace comme quand deux flows s'connectent Et y a qu'dans l'son qu'j'peux m'exprimer au mieux J'sers le double H de vrai ça t'paraît impossible Comme s'il s'exprimait aux cieux Après tout l'but est simple et s'appelle sérénité Et j'me sens bien quand j'accède au sample pérénisé La bonne humeur et mon bonheur est devenu ma piste et mon chemin J'suis comme immunisé ils s'agitent, au tour de moi gravitent Et tournoient comme les flics rappliquent, l'air sournoi Et si j'ai l'air sourd gars je me trouve loin de leurs soucis évite je n'fais pas partie du tournoi Ici et là clichés photographiques Rien à voir aux images des tes potos graphistes Mes yeux apprécient la création, et j'ai bien l'impression Que face aux cieux je rétrécis et si pour toi c'est hard
Façon Birkenau tu sais qu'il y a pire que nous En s'monde balade une attention trop large Et voix grâce à la sagesse et tu tourneras tes pages Si tu n'pa**es pas tes âges dans la paresse Moi j'téma l'horizon et où je mène Sache que ni les crachats ni les blames me dévaloriseront Les valeurs qu'ils ont jamais n'me correspondent Va leur dire que j'chill mon monde J'nique leur swagg et leurs chorés de cons J'ai mit vingt-deux ans à capter qu'on était mal Qu'on nique tout salement le fric montrait qu'on était frêle Les besoins inventés au fil des siècles nous paralysent Tu t'dis oldschool an*lyse C'est dur d'être authentiquement à l'ancienne Les réflexions j'en ai eu des centaines Toutes mains comodes posées sur ma commode un peu d'ce que l'on sème Quelques flexions j'utilise et roule le calumet déjà plus qu'allumé L'envol je subtilise, j'veux des souvenirs pleins la tête Alors j'invente des paysages des situtations des visages Et j'vois les souvenirs qu'en mirage Des liaisons trop dénuées de vice l'extase aiguillage Vers une leçon d'vie laisse place Qu'a la beauté la femme la faune la flore Et considère l'amour comme un trésor La mort rappelle l'égalité ultime multiplie les peines Qu'en sera-t-il de ton sort On prend la vie du bon côté même exaspéré j'ai déja fléré Que lorsqu'on s'aime rien n'est impossible Restons éveillé seule la dernière heure éteind nos cils