A l'époque de nos jeunes âges,
Je n'ai su tourner la page...
Et dans ce malheur,
J'y ai laissé mon cur...
T'avoir vu allongé là,
Dans ce grand lit blanc et froid...
La vie avait quitté ton corps,
Et j'en pleure encore et encore...
Je revois ces deux enfants,
Qui ne comptaient pas le temps...
On se promettait des choses,
On voyait la vie en rose...
On ne s'est jamais quittés,
Même durant les jours d'été...
Et puis pa**e les semaines,
Jusqu'au tout premier "je t'aime"...
Au firmament, je veux être avec toi,
Serré contre tes bras...
Au paradis des anges...
Au firmament, couchés sur un nuage,
Caressant ton visage...
Personne ne nous dérange...
A présent, j'ai pris de l'âge,
Et je revois ces images...
Car depuis ce malheur,
Mon âme reste ta demeure...
J'ai tenté de t'oublier,
Et ton sourire, effacer...
D'autres t'ont remplacé,
Mais ta présence les a repoussé...
Je me souviens de nos nuits,
Où l'amour noyait nos vies...
Et je te voulais pour femme,
Quand notre idylle tourna au drame...
Je t'ai veillé jour et nuit,
Les Dieux, je les ai tous maudit...
Et puis pa**e les semaines,
Jusqu'au tout dernier "je t'aime"...
Au firmament, je veux être avec toi,
Serré contre tes bras...
Au paradis des anges...
Au firmament, couchés sur un nuage,
Caressant ton visage...
Personne ne nous dérange...