[Couplet 1: Georgio] Mes sentiments se balladent et gentiment s'arrachent, j'ai grandi dans Paname On t'nique en silence, loin des bons dimanches à Cannes J'craque c'est die toutes mes journées ont des airs de déjà-vu Votre rap de bas étage m'éclate comme mon verre de Bourbon pur Arrêtez de croire au Père Noël dans mes relations faudrait que j'reste honnête Alors que t'as la chatte aussi sale que la plupart des restos grecs Que mes rêves restent au ciel, on m'a dit qu'les anges décèdent pas Et restent vrais, à l'inverse des chemins que m'indiquent les gens A rapper l'amour j'fais finir par écrire des p**nos soft Et mes gars croient en moi même quand j'dis la merde comme ton horoscope Pas d'blague à Carambar soyons sérieux parlons d'oseille Aussi vrai que Sangoku est le héros de Dragon Ball Z Amoureux de géographie depuis que j'mange des Paris-Brest J'suis pas cycliste j'fais l'tour de France quand j'gère des cougars par e-mail J'appréhende le jour où Anatole découvrira l'alcool J'reçois pas d'photo du paradis j'envoie des colis à la morgue [Refrain] J'kiff, quoi? Un barbak qu'est-ce que j'dis? Un tas d'femme un peu d'tise Une gra**e mat' le jeudi Fils, quoi? Les pakpaks gèrent le biz Écarte-toi que j'me glisse Dans l'magma d'tes sse-cui [Couplet 2: Vald] Je m'éclate dans un nuage de fumée, des enfants morts au sol Mon corps dans du formol j'me lève en forme, me gratte le sonotone J'nique la grand-mère d'Robocop, j'm'invente une vie sur photoshop Mode à l'arrache sur autorun, j'avoue mes rêves aux potos gore Tu veux du sens, des revendications, c'est ça les bails nan? J'voterai jamais, Mitterrand fantasme sur des gosses en Thaïlande Comment tu veux être sérieux après ça, vesqui l'ambiance des sales rées-soi Mon phrasé sale n'a pas d'égal mais changera pas l'état de l'Etat Les 'ta** les lattes m'inspirent l'insouciance font que j'enchaîne les jours à vue
C'est qu'ces vieux comiques sont des suceurs qu'une bande de sourds adulent C'est tout rincé j'suis dans un monde virtuel où tout sature Mes courbatures n'existent pas, j'ai pas d'limites comme les films pour adultes J'essuie des échecs cuisants, j'me regarde de travers dans un tard-pé luisant Puissant puisant mon inspi dans toutes sortes de puits grands Et puis tant que je peux j'enchaînerai les troisièmes mi-temps Mon cœur sert plus à rien mon affection génère la distance [Refrain] [Couplet 3: Georgio] Même la tête occupée, mon cerveau décroche quand les doutes m'appellent La RATP ce week-end a claqué toute ma paye C'est ça notre quotidien : Alcool s** and rap'n roll Donc tous les samedis soirs j'lâche une galette dans le noctilien Il en faut peu pour être heureux mais bon j'suis pas Baloo Même si Paris c'est la jungle et que je m'y bats par amour Et quand j'trouve pas l'envie d'dormir c'est que j'pense à mes potes qui souffrent Dans ce décor si triste rempli d'écorchés vifs et de tox qui se shootent [Couplet 4: Vald] Hé, sache que si je sors jamais c'est pour pas voir ta gueule J'ai pas que ça à foutre de sourire, de jouer l'arnaqueur Non j'suis bien tout seul, tout m'pa**e au-dessus à part ma teub La sympathie m'ennuie, j'ai cessé d'en avoir d'ailleurs J'me retourne dans mon lit comme si c'était mon cercueil J'retire les clous d'la boite à caresse avec mon sternum J'arrête de vivre quand j'ai du monde à mettre en deuil Routine façon métronome espérons que c'est ce que mère-grand veuille [Outro] « Ahaha, ah ouais pas mal - Inch'Allah cette grosse pute c'est ce qu'elle veut - Ah ouais mais mec, ça craint là - Non, j'déconne. Non bien sûr euh, du respect de l'amour - Ouais, bah ouais je sais mais.. ça craint - On se connait pas mais tu sais que je t'aime, enfin j'pense qu'on se serait aimés »