J'te balance un préambule, avec du jus dilue la tise
Pendant que j'déambule dans ces rues lugubres qui puent la pisse
Mais pourquoi j'ai mal au bide, putain, faut croire qu'je somatise
Par A+B j'te prouve qu'souvent les divisons, les sommes attisent
Ce n'est qu'un extrait de ma life
Ce n'est qu'le vrai que j'balance
Y a quelques histoires de malade
Mes déboires, mes expériences
Souvent peu inspiré, incompris pris dans la spirale
J'ai beau me boucher les oreillles, j'entend toujours ce petit rale
Qui me dit que, cette vie n'a ni tête, ni queue
Que pour nous la mettre ils connaissent déjà toutes les techniques
L'espérance de vie s'rallonge mais à p'tit feu on s'consume
Un peu comme toutes les cigarettes empoisonnées qu'on fume
J'enfile un masque et me sens enfin bien dans mon costume
Mes rêves sont déja morts putain j'sors un album posthume
Douleur et joie j'veux les sentir, remballe tes antidépresseurs
J'vois la misère du monde, en bas d'ma rue et dans l'JT d'13H
Islam et judaisme en guerre, alors je verse la larmichette
Ils jouent à je te tiens, tu me tiens par la barbichette
Mais parlons plutot d'wam, ouais c'est ça, parlons d'moi
Ou d'tous ces jeunes à coté de moi dans la queue du pôle emploi
En France y a moins de taf qu'sur un mégot j'sais pas c'que les parents croient
Bref, je n'suis qu'un homme, je déguste même si j'n'ai pas les bras en croix
Alleluyah, j'aimerais décoller, aller ou y a
Des plages de sable fin mais bat les couilles
Moi je reste là